Par Agnès Limori
« …dans l’objectif de lutter contre le chômage, le Gouvernement décide que l’octroi des autorisations de travail de la main d’œuvre étrangère sera dorénavant subordonné à l’obligation légitime de recruter des nationaux dans le cadre des programmes d’accompagnement à l’emploi, afin de favoriser la formation et l’insertion professionnelle des Gabonais. », avait alors déclaré Alain Claude Bilie By Nze à la faveur de la présentation de sa politique générale devant le parlement, le 24 janvier dernier.
Une déclaration qui a constitué le leitmotiv de certains membres du gouvernement dont Madeleine Edmée Berre, ministre du Travail et de la Fonction Publique qui, très au fait de l’urgence que constituent tous ces défis en matière d’employabilité et d’emploi des jeunes, a pris le soin d’initier une série de missions de sensibilisation des opérateurs économiques, le tout conjointement avec le Pôle National de Promotion de l’Emploi (PNPE) , dans la perspective de favoriser et privilégier dialogue et consensus dans l’optique de la conclusion de partenariats gagnant-gagnant, au bénéfice de la formation des jeunes gabonais.
Ainsi, au vu de tous ces préalables, OLAM PALM GABON (OPG), représenté par Gabriel Ntougou, vice-président de cette entité, et le PNPE ont entériné vendredi 23 juin dernier un contrat de partenariat.
Une conclusion qui devrait permettre la mise en place d’un fonds de soutien à l’emploi, à l’auto-emploi et à la formation, lequel est estimé à trois cent vingt millions (320 000 000) de francs CFA.
Ce dernier sera décaissé par étape, et visera l’accompagnement de plus de trois cents (300) jeunes gabonais résidant dans les provinces du Moyen-Ogooué et de la Ngounié, bassins d’emploi où OPG opère.
Selon le communiqué dont notre Rédaction a obtenu copie, “Afin de matérialiser ce partenariat, une action de renforcement des capacités techniques et opérationnelles des promoteurs de Lambaréné a démarré le 19 juin 2023 par la sensibilisation et la formation à la création et à la gestion d’activités génératrices de revenus au bénéfice de soixante (60) promoteurs”.
Prévu pour durer cinq (5) jours, 10 promoteurs représentant la Coopérative des Sabliers ont été formés à la méthodologie CREE (Créez votre Entreprise) et 50 promoteurs intervenant dans divers secteurs d’activité à la méthodologie GERME (Gérez Mieux votre Entreprise).
“Au terme desdites formations, les bénéficiaires ont reçu une attestation de formation et des kits en matériels et équipements financés par OPG, d’une valeur de quatre cent mille (400.000) FCFA pour chacun des cinquante (50) promoteurs et trois millions quatre cent quatre-vingt-dix mille (3.490.000) FCFA pour la coopérative des sabliers”, précise le communiqué.
Cependant, l’activité d’extraction de sable étant saisonnière, toutes les recommandations en ce domaine ont porté sur la diversification des activités au moment des périodes creuses. Toute chose qui leur permettrait de tenir la distance.
Du reste, l’ensemble des coopérateurs des sabliers devrait bénéficier d’une formation métier à la fabrication des parpaings. Elle s’étendra sur 15 (quinze) jours, cela pour les outiller dans ce domaine et optimiser le segment de la transformation du sable dans le but d’apporter la valeur ajoutée nécessaire à cette activité.
Ainsi le contenu de la formation en perspective devrait être celui-ci :
Présentation des différents types de parpaing ;
Initiation à l’analyse des sables (analyse granulométriques, équivalent
de sable, densité spécifique, densité apparente, etc.) ;
Initiation à l’analyse des ciments ;
Pratique de la composition du mortier de ciment ;
Pratique du moulage des parpaings ;
Conservation des produits ;
Test de qualité des parpaings.
Des actions d’accompagnement issues de l’excellent partenariat public-privé, et qui s’inscrivent dans le cadre de la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) d’OLAM PALM GABON qui, par son déploiement citoyen, corrobore la politique d’Ali Bongo Ondimba, qui a fait de l’auto-emploi un véritable outil d’ajustement, cela pour lutter efficacement contre le chômage et créer une nouvelle classe de femmes et d’hommes d’affaires gabonais.