Par Samuel Boueka Youmi
Les populations de l’axe Koulamoutou-Pana, 82 kilomètres, ne croient plus à la réalisation d’une route praticable. Une promesse faite pourtant par Ali Bongo Ondimba, lors de sa campagne électorale, à un notable du village Koubi Sola, dans le département de la Lombo-Bouenguidi.
Selon un témoin, ce notable aurait demandé à Ali Bongo Ondimba de voir la situation et la souffrance des populations de Pana. Mais comme les promesses sont faciles à formuler en temps de campagne, rien n’a bougé d’un iota. Aujourd’hui, la route de Pana a déjà reçu deux sociétés chargées d’effectuer des travaux.
Cependant, la déception reste bien vive.
À l’aube des élections générales, la société, visible sur cet axe, vient d’annoncer l’arrêt des travaux pour faute de moyens financiers.
Les populations quant à elles, dans un désespoir inouï, ont décidé de garder leur calme car la localité a trop souffert des promesses politiques.
La route étant un vecteur de développement, les habitants de Pana et de l’axe Bakoumba attendent du gouvernement un signal fort pour désenclaver cette localité.
Pana étant une ville stratégique, elle aurait pu devenir une localité touristique de par son climat doux et froid, ou de par son histoire. Elle aurait pu aussi et surtout servir de ville intermédiaire entre le Congo Brazzaville et le Gabon, si sa frontière avait été ouverte par l’axe Ndienga-Moungoundou nord, situé à près de 45km du district de Ndienga.
Le début des travaux en vue du d’ensoleillement de Lemenguet Pana, puis arrêtés, sont plutôt un gros danger pour les usagers, dès le retour des pluies. La crainte des accidents, en plus des enlisements incessants hantent désormais les populations.