Dans une récente publication de Jeune Afrique, le très réputé magazine panafricain bien connu chez nous, l’état de santé de Brice Laccruche Alihanga (BLA), l’ancien directeur de Cabinet d’Ali Bongo Ondimba, continue d’inquiéter. Intitulé « Evacué en France, Brice Laccruche Alihanga « très affaibli », Jeanne Le Bihan, auteur de l’article, précise que BLA est atteint d’un cancer du côlon, et qu’il doit subir plusieurs opérations chirurgicales dans les prochaines semaines en France.
Du diagnostic des médecins français en charge de son traitement, il ressort qu’il faudra au moins 7 mois après ces interventions pour que l’ancien DC du président déchu puisse « reprendre sa chimiothérapie » et « retrouver une forme acceptable ». Un délai qui se justifierait par la dégradation de son état de santé ces derniers mois.
En effet, force est aujourd’hui de reconnaître que malgré sa pathologie connue, BLA a été contraint d’enchaîner les procès interminables devant les tribunaux gabonais pendant des journées interminables. Des tractations qui n’ont pas été sans conséquences sur l’état déjà fragile (aussi bien physique que psychologique) de l’ancien DC d’Ali Bongo. Cependant, si la Justice avait été au moins impartiale, si elle ne s’était pas employée à délivrer des verdicts critiqués par l’opinion, il y aurait eu une sorte d’atténuation de l’épreuve sur BLA. Que nenni ! C’est finalement l’intervention du Président de la Transition, qui a permis son évacuation, aux fins de recevoir des soins nécessaires en France.
Aujourd’hui, il est crucial de préciser que pour que cette affaire trouve une issue apaisée et humanitaire, l’abandon pur et simple des charges qui pèsent encore sur Brice Laccruche Alihanga (BLA) constitue une étape décisive, car au-delà de l’aspect médical, tous s’accordent à dire que BLA est innocent. Pour rappel, et suivant cette dynamique, le Président gabonais lui-même, au cœur des enquêtes ouvertes au moment du lancement de l’« opération scorpion » il y a 5 ans, avait récemment reconnu que les dossiers des “BLA Boys” étaient vides et qu’ils étaient victimes d’une cabale de la “Young Team”.
D’ailleurs, cela avait aussi été corroboré par les conclusions des travaux d’un groupe de l’ONU. « Il est donc plus que temps de mettre un terme définitif à cette affaire judiciaire qui n’a que trop duré, pour se concentrer sur le rétablissement de la santé de ce compatriote, qui a été torturé à souhait pendant des années durant son incarcération », fait observer un proche, dégouté par les poursuites judiciaires qu’il juge incompréhensibles.