Par Joseph Mundruma
Depuis sa nomination à la tête de la Task Force sur la dette intérieure et extérieure, Pierre Duros a démontré une efficacité indéniable dans la lutte contre la corruption et les détournements de fonds au Gabon. Ce nouvel organe, réactivé par le Comité de transition pour la Restauration des Institutions (CTRI), a pour objectif de remettre de l’ordre dans un système où la corruption et la concussion étaient la norme, héritage d’un ancien régime souvent désigné sous le label de Bongo-PDG.
Sous la direction de Pierre Duros, la Task Force a rapidement entrepris des audits rigoureux des marchés publics et des dettes accumulées. Les résultats sont déjà visibles : de nombreuses boîtes, personnalités et autres administrations impliquées dans des fraudes massives ont été convoquées. Les Gabonais, las des abus, voient en cette initiative une lueur d’espoir pour un avenir plus transparent et équitable. C’est ce qu’avait d’ailleurs garanti Brice Clotaire Oligui Nguema, le président de la Transition.
Cependant, cette dynamique positive est entravée par un groupuscule de patrons d’entreprise et responsables d’administrations qui, craignant pour leurs intérêts, s’emploient à discréditer Pierre Duros par le biais de calomnies. Il est évident que ces attaques visent à le détourner de sa mission essentielle, en insinuant des pratiques douteuses et en remettant en question son intégrité. Pourtant, ces accusations semblent davantage motivées par une volonté de protéger des privilèges mal acquis que par un véritable souci d’éthique.
Il est crucial de rappeler que le climat de corruption actuel est le résultat d’années de pratiques déloyales sous le régime de l’ancien président Ali Bongo Ondimba, déchu au soir du 30 août 2023. Les détournements massifs de fonds publics ont été facilités par des fraudes systématiques, qui ont laissé le pays dans une situation économique précaire. Pierre Duros, en s’attaquant à ces problèmes, s’inscrit dans une volonté de redresser la barre et de restaurer la confiance des populations envers leurs institutions.
La mission de la Task Force ne se limite pas à des arrestations ou autres interpellations. Elle vise également à établir des mécanismes de contrôle robustes pour prévenir de futures dérives. En ce sens, Pierre Duros et son équipe travaillent à la mise en place de systèmes de transparence et de responsabilité, afin que les abus du passé ne se reproduisent plus. Le soutien des plus hautes autorités qu’ils reçoivent est un indicateur clair de l’adhésion à cette démarche.
En définitive, il faut dire que la Task Force dirigée par Pierre Duros représente une avancée significative dans la lutte contre la corruption au Gabon. Malgré les tentatives de sabotage de certains intérêts, l’efficacité de cette initiative est palpable. Les Gabonais aspirent à un changement véritable, et les efforts de Duros pour mettre fin aux pratiques corrompues sont un pas dans la bonne direction. Il est impératif que le soutien à cette mission se renforce, afin de garantir un avenir où la transparence et l’intégrité deviennent les fondements de la gouvernance au Gabon. Les chiens qui aboient aujourd’hui, continueront d’aboyer demain.