Par E.L
La 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations se trouve actuellement dans sa deuxième journée des matches de poules. Et pour sa deuxième sortie, les Panthères du Gabon affrontaient les Black-Stars du Gabon.
Un match qui s’est soldé par un nul (1-1). Ce sont les Ghanéens qui ont ouvert la marque, par l’entremise d’André Ayew, avant l’égalisation de Jim Allevinah.
En termes de satisfaction, c’est plutôt la montée en puissance de plusieurs joueurs, qui ont fait bloc autour du capitaine Bruno Ecuele Manga, pour ainsi tenir la route et palier à l’absence des cadres comme Pierre Emerick Aubameyang, Mario Lemina, Lloyd Palun, sans oublier le polyvalent Ibrahim Ndong, dont la présence aurait apporté un plus à la sélection nationale frappée par des cas de Covid-19 en cascade.
Bref, les Panthères sont bien placées pour accéder au deuxième tour de la compétition, même avec un score paritaire, à défaut d’une victoire, chose pas impossible. Elles (les Panthères) peuvent viser un match nul face aux Lions de l’Atlas du Maroc mardi 18 janvier 2022, à 20h, à Yaoundé.
Pour y parvenir, les Gabonais devront demeurer solidaires et physiquement au point, comme ce fut le cas face au Ghana.
Pour revenir à ce match Gabon-Ghana, largement dominé par les Panthères, malgré l’ouverture du score par les Black-Stars, il faut reconnaître que ce dernier a connu une triste fin après l’égalisation des Panthères et le coup de sifflet final.
Dans la foulée, un joueur Ghanéen voyant leur avenir en pointillés avant la dernière sortie face aux Comores mardi, assène un coup de poing à un joueur gabonais, visiblement distrait.
Une véritable désolation caractérisée par la piètre sortie médiatique d’André Ayew.
Le capitaine des Black-Stars interrogé par nos confrères sur le vif, au sujet du manque de fair-play dont auraient fait montre les Panthères, refusant de leur remettre le ballon après une remise en jeu, n’a pas trouvé mieux que de les traiter de “petite équipe” et les joueurs de “petits”.
C’est ici l’occasion de rappeler au capitaine des Black-Stars que ce geste qui relève bien du fair-play n’est pas une règle écrite. Et pour revenir à ce match, le joueur Ghanéen allongé, faisant dans une perte de temps inutile parce que le score était en leur faveur, voilà qui expliquerait au passage la réaction du joueur gabonais.
André Ayew qui a hérité du dossard 10 de son père, a hélas abandonné la sagesse en chemin, raison pour laquelle il parcourt des clubs sans gloire aucune.
C’est un géant aux pieds d’argile, disent plusieurs observateurs du football africain et mondial.
Et puis, André Ayew se doit de retenir qu’une sélection nationale représente un pays, une nation et donc pour s’adresser à elle, on doit réfléchir quatre fois avant d’ouvrir sa bouche.
Bref, pour terminer, gageons simplement qu’André Ayew retienne que le sport ne se pratique pas seulement avec les pieds et les bras, mais aussi… avec la tête.
