Par Joseph Mundruma
Très connue du microcosme politique gabonais, Dr Nicole Assélé est pour le compte des élections générales imminentes, candidate à la mairie de Libreville. Une ambition dont la substance a été livrée mercredi 9 août courant, à la faveur d’une conférence de presse.
Face aux hommes des médias, Dr Nicole Assélé, dans son laïus introductif, a présenté la capitale gabonaise comme une ville particulièrement morne, désincarnée, ce nonobstant “l’importance des investissements consentis par l’État depuis les années 1970”, d’une part; et “les politiques menées à partir des années 1980 et 1990”, d’autre part.
Pour l’ancienne directrice de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le cadre de vie serait dégradé, la ville souffrirait d’un déficit d’équipements et les populations seraient grandement victimes des inégalités très marquées en matière de service de base.
Ce diagnostic posé, la candidate s’est dite préoccupée par cet état de fait, qui devrait d’ailleurs interpeller n’importe lequel des gabonais, et que la liste indépendante conduite par ses soins, avec comme slogan “Ma ville, Ma vie”, présente dans les 6 arrondissement de Libreville, devrait permettre de tout conjurer, si seulement choisie par les gabonais.
“Le bien-être et le mieux-vivre de nos populations sont la pierre angulaire de toute action municipale”, a-t-elle relevé, promettant : “je m’engage solennellement à placer ses aspirations au sommet de mes priorités”.
Convaincue de son projet politique, Dr Nicole Assélé a assuré faire de Libreville “une ville compétitive et attractive”, une “ville saine, verte, avec entre autres projets la création d’un génie municipal structuré en corps de métier et avec des moyens humains et matériels nécessaires”.
Définissant l’action sociale au centre de son magistère une fois élue à la tête de cette prestigieuse institution, Dr Nicole Assélé promet “la création d’un fonds solidaire municipal”, lequel servirait aux personnes du 3e âge et toutes celles identifiées comme vulnérables.
Particulièrement novateur, ce dernier devrait se traduire par “la mise en place d’un service municipal d’aide à domicile”.
Autres innovations, l’aménagement des aires de loisirs et des centres municipaux dédiés à la jeunesse et à la culture; l’ouverture des maisons municipales expressément réservées à l’accompagnement “multiforme” des femmes “vers leur autonomisation”.
Le courage en bandoulière, Dr Nicole Assélé, le projet politique bien construit, assure devoir écrire, avec ses colistiers une fois élus, un chapitre nouveau dans l’histoire municipale de Libreville, parce que celle-ci serait bien plus qu’une géographie, mais plutôt “le tissu de nos vie, le foyer de nos espoirs, le creuset de nos rêves collectifs”.
Mais, bien avant le sacre final, l’ancienne déléguée générale du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR) est tête de liste dans le 3e arrondissement de Libreville. Tout un symbole.