Par la Rédaction
Cédric Valère Ondo Eyi, un résident de la commune d’Akanda à Libreville, a dénoncé lundi 20 mai courant une injustice flagrante dont il fait l’objet depuis près de deux ans. Son terrain, situé au quartier de La Sablière, et qui fait face à la résidence d’Ali Bongo Ondimba, l’ancien président déchu, aurait été repris par les militaires de la Garde Républicaine (GR), à son corps défendant. Installé sur ce terrain depuis 11 ans, ce compatriote a indiqué n’avoir jamais eu de problèmes avec les riverains ou les voisins. Cependant, le 11 octobre 2022, un groupe d’éléments de la Garde Républicaine (GR) serait arrivé sur les lieux, le déposséder de ses biens, lui et plusieurs autres gabonais.
« Ils sont arrivés, armes à la main, nous ont intimidé, avec des bulldozers, des porte-char et des véhicules de liaison appartenant à la GR », a-t-il indiqué. Depuis plus d’un an et demi, Ondo Eyi et sa famille courent après les responsables de la GR pour récupérer leurs biens. Après de nombreuses démarches, notre compatriote et les siens auraient été contactés par la GR, par l’intermédiaire de leur huissier de justice pour proposer des négociations. Estimant que la GR avait compris qu’elle avait tort, puisqu’initiatrice des pourparlers, sieur Ondo Eyi aurait accepté de négocier et un montant aurait été fixé et entériné.
Cependant, 4 mois plus tard, ce dernier indique avoir été interpellé par la Direction de la sécurité militaire, à la présidence de la République, mais cette fois-ci pour lui faire notification d’une procédure devant le conduire devant Ali Bongo Ondimba.
A ce jour, Cédric Valère Ondo Eyi et les autres compatriotes, prétendent n’être pas toujours entrés dans leurs droits. « Nous avons pris des crédits pour construire nos vies et jusqu’aujourd’hui, nous continuons de les rembourser, alors que nos biens ont été détruits », assure-t-il.
Face à cette situation kafkaïenne, sieur Ondo Eyi en appelle au président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, pour qu’il intervienne et rétablisse la justice dans cette affaire, tout en espérant que les autorités compétentes prendront les mesures nécessaires pour faire respecter ses droits et lui permettre de récupérer son bien.