Par Stive Roméo Makanga
Le Parti démocratique gabonais (PDG) a célébré son 54e anniversaire dans une liesse populaire majeure le samedi 2 avril courant à Koulamoutou, dans L’ogooué-lolo. Occasion pour les cadres de la formation politique d’Ali Bongo Ondimba de communier avec les nombreux militants et de procéder aussi, en prélude à la présidentielle de 2023, à la mobilisation générale des “troupes”.
Il y a cinq décennies déjà que naissait au bord de la Bouenguidi, le Parti démocratique gabonais (PDG). Respectueux et particulièrement fiers de cette histoire, à l’occasion de son anniversaire célébré en différé à Koulamoutou, capitale provinciale de l’ogooué-Lolo, les principaux cadres et militants de cette partie du pays ont tenu à bien marquer ces moments.
Si la mobilisation n’a souffert d’aucun équivoque, tout le mérite revient à la pléiade de personnalités de premier plan dont Brice Constant Paillat, natif de Mulundu, Régis Immongault Tatangani, membre du Comité permanent, et bien d’autres, qui ont tenu à s’investir pleinement pour la réussite de cet événement de rassemblement majeur.
À l’affiche, Faustin Boukoubi, le président de l’Assemblée nationale et plusieurs autres élus dont Blaise Louembet; le doyen Martin Fidèle Magnaga et Huguette Tsono, la secrétaire nationale en charge de l’animation politique dans la province, sont autant de personnalités dont les présences ont suffit à galvaniser.
Des moments festifs qui ont également permis aux principaux cadres du parti de masse de procéder à la présentation de Brice Constant Paillat, l’actuel ministre des Transports reconduit au gouvernement lors du tout récent remaniement ministériel, lequel a été accueilli sous d’importants fonds d’acclamations.
La célébration en différé du PDG a en outre été l’occasion pour les principaux cadres de cette écurie politique de formuler leur souhait pour une nouvelle candidature d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle imminente.
À l’instar d’autres militants et hiérarques du PDG à travers le pays, ces derniers restent convaincus de ce que le chef de l’État, une fois les suffrages des gabonais obtenus au sortir du scrutin, ferait encore plus que par le passé.
Unanimes dans leurs prises de paroles concomitantes, ils ont promis une “fidélité sans partage” au “distingué camarade président”, dans l’hypothèse que ce dernier réponde favorablement à leur appel.