Par Joseph Mundruma
En prélude à l’organisation de l’événement de Brazzaville, en matière d’aviation civile, Serge Olivier Nzikoue, gabonais, 1er enquêteur technique d’aviation assermenté de la CEMAC, représentant de TIMES AEROSPACE et AVIATION AFRICA nous livre sur trois questions, la substance de cette grande messe de l’aéronautique.
Monsieur Nzikoue, étant vous-même au comité d’organisation de l’événement, quelles sont les raisons qui expliquent que le Gabon n’ait pas eu la chance d’abriter le sommet?
Serge Olivier Nzikoue: Le Gabon a été disqualifié pour deux raisons. La première, peut-être parfaitement compréhensible. Notre pays manque de salle de conférence pour accueillir plus de 1500 participants et avionneurs. Depuis la fermeture de la cité de la Démocratie, nous organisions des événements dans des tentes.
La deuxième raison est en rapport avec les installations aéroportuaires. Le Congo Brazzaville a les meilleures de la sous région. Toutes les grandes villes congolaises disposent d’installations aéroportuaires de pointe.
Mais, permettez-moi tout de même de dire que bien que le Gabon ne satisfait pas aux critères, au niveau de la sous région, il reste cependant que c’est un gabonais qui s’est battu au comité d’organisation à Londre, pour que l’Afrique l’Afrique centrale abrite un tel type de sommet.
Qu’en est-il du concept “Make noise”, pourquoi l’utilisez-vous, quand on sait qu’il a été utilisé par l’ancien président déchu, à un moment de détresse ?
Vous faites bien de l’évoquer mais, j’ai une autre approche de ce concept. Je pense qu’aujourd’hui, au moment où le pays vit une sorte de renouveau, il nous faut nous gabonais, envoyer des signaux à l’international pour leur dire que nous sommes en phase avec le nouveau régime, et que cela ne doit pas nous placer dans une quelconque situation d’exclusion. Bien au contraire.
Tous les gabonais qui sont dans les instances internationales devraient être des ambassadeurs du CTRI.
Quelles sont vos relations avec Brice Clotaire Oligui Nguema, le président de la Transition ?
Lorsque je suis entré à la Garde Républicaine (GR) en 2012, il était le patron du groupe d’intervention parachutiste (GIP), qui m’a chaleureusement accueilli, en plus de me prodiguer d’excellents conseils. J’ai foi en l’homme et à sa détermination à redresser le pays. Il atteindra ses objectifs et j’en suis convaincu.
Il y a un peu plus d’un an, il a reçu mon dossier par voie d’huissier. Il s’agissait du faux administratif auquel j’ai été victime. Et donc pour avoir constaté le faux, il sait que j’appartiens aux effectifs de la garde, mais en mis à disposition au Ministère des Transports.
Merci, monsieur Nzikoue pour ces éléments.
C’est plutôt moi qui vous remercie.