Par Stive Roméo Makanga
En présence de Justine Limbimbi épouse Mihindou, ministre déléguée de l’institution qu’il dirige, et du Directeur général des Affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, ministre de la Santé et des Affaires sociales, a reçu vendredi 22 avril courant les principaux responsables des centres d’accueil, lesquels travaillent à la protection des enfants en difficulté sur l’ensemble du territoire national.
Objectif : autopsier après saisine des acteurs de ces structures, les raisons de toutes les difficultés encourues dans leur gestion.
Le membre du gouvernement, se prononçant sur les problématiques soulevées, a relevé des éléments explicatifs des torpeurs inhérentes au secteur.
D’abord, Dr Guy Patrick Obiang Ndong a fait observer l’absence de cadre juridique explicite, lequel aurait pourtant permis un meilleur encadrement de ces activités importantes.
Ensuite, loin de constituer le seul bémol, le ministre de la santé et des affaires sociales a fustigé la lourdeur de la procédure d’adoption.
Sur le premier élément de discussion, le membre du gouvernement a précisé la volonté des plus hautes autorités de la République en ce domaine, et indiqué l’opportunité de renforcer les capacités des structures d’accueil en matière de réglementation, ce qui aurait, en son sens, l’effet de bonifier tous les aspects liés aux droits des enfants.Sur le deuxième axe de réflexion, lequel a sous-tendu l’échange avec ses interlocuteurs, Dr Guy Patrick Obiang Ndong a relevé l’accumulation des dossiers relatifs aux demandes d’adoption. Une situation qui a le malheureux effet de priver les enfants de ces centres d’amour et d’affection.
Rappelant la durée légale (trois mois) de résidence de ces enfants dans ces structures, Dr Guy Patrick Obiang Ndong a procédé à l’érection d’une commission ad hoc, avec la charge de statuer sur l’éligibilité des pensionnaires des centres d’accueil, ainsi que sur les procédures d’adoption.
Se voulant expéditif sur la question, le membre du gouvernement a instruit les responsables des structures d’accueil, avec définition d’une date butoire fixée au 25 avril, de rendre disponible un fichier complet de leurs pensionnaires.