Par Stive Roméo Makanga
C’est dans la perspective de parer à une amélioration de la qualité de la prise en charge des patients au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), que le ministre de la santé et des affaires sociales, Dr. Guy Patrick Obiang a effectué le 3 avril dernier, une inspection de l’ensemble des services de cette formation sanitaire de référence.
Une initiative à laquelle ont également pris part Judith Libimbi épouse Mihindou, sa ministre déléguée, et les secrétaires généraux de l’institution qu’il dirige, de même que les directeurs généraux de la CNAMGS et ceux de l’Office pharmaceutique national (OPN).
Il a été question pour le membre du gouvernement d’être parfaitement imprégné des difficultés qui parasitent par trop souvent le fonctionnement optimal des services de cette structure de l’état, et de tabler, avec les agents en poste, des difficultés inhérents à la prise en charge quotidienne des patients, et de décider, dans un cadre consensuel, des mesures correctives nées de cet état de fait.
Ainsi, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong et les siens ont passé en revue la toute récente unité neurovasculaire, le service des urgences médicales, les urgences pédiatriques, l’imagerie médicale, la cardiologie, la rééducation fonctionnelle, les consultations externes, l’urologie, le laboratoire, les blocs opératoires et la maternité.
Cela fait, bien de quiproquos, explicatifs des dysfonctionnements très souvent relevés, ont été retenus. Il s’agit entre autre des problèmes liés à l’étanchéité, à l’électricité, à la difficulté d’adduction en eau potable, au manque de consommables, à la maintenance des équipements dont le monopole de la prise en main est détenu par certains fournisseurs. A ces soucis immanents, il faudra aussi ajouter les problématiques de management, toute chose relevée par les professionnels de santé eux-mêmes.
Les échanges soutenus particulièrement détendus intervenus entre le membre du gouvernement et les différents personnels ont suffi à témoigner de la bonne volonté de ces derniers à contribuer à l’amélioration de l’environnement sanitaire de cette structure de référence, d’une part, de même que la prise en charge globale des patients, d’autre part.
Attentif aux suggestions formulées, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong a invité la direction du CHUL à l’amélioration de sa communication interne, sans oublier, chose tout à fait logique, le système de redistribution des ressources allouées à la structure.
Argumentant, le ministre de la Santé et des affaires sociales a considéré que l’hôpital ne devrait pas prioriser les charges sociales et les autres indemnités, au détriment de l’achat des médicaments, consommables et autres produits. Pour lui, l’amélioration du cadre de travail du personnel constitue aussi, une priorité de premier ordre.
Soucieux de contribuer à une revisitation significative de tout, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong a rappelé la nécessité de revoir, dans ce contexte, les modes opératoires liés à la gestion des ressources financières, ce en mettant un point d’honneur sur l’investissement des services médico-techniques.
Dans cette perspective, la direction générale a été invitée à l’érection de mécanismes de valorisation de la productivité des différents services. Ce que le collaborateur de Rose Christiane Ossouka Raponda considère comme faisant partie des piédestaux centraux, nécessaires à l’efficience de la formation sanitaire visitée.