Par la Rédaction
En réponse aux accusations relatives à la gestion de la préfecture de la Doutsila, il apparaît essentiel de rectifier certains faits afin de dissiper les informations erronées actuellement véhiculées.
Tout d’abord, la suspension des émoluments du deuxième trimestre des chefs de village Jules Alain Maganga Moussavou de Moungoudi et Valentin Moussavou de Banda-Mamba ne procède nullement d’une décision arbitraire. Les raisons ayant motivé cette suspension ont été explicitement consignées dans un rapport officiel transmis à Madame le Gouverneur de la Nyanga. Ce document administratif, rigoureusement établi, précise les justifications ayant conduit à ces mesures, lesquelles s’inscrivent strictement dans le respect des dispositions réglementaires en vigueur. Il convient de souligner que cette démarche répond aux exigences de rigueur et d’équité inhérentes à la gestion des deniers publics.
Il s’agit donc de constater pour le déplorer l’implication regrettable des deux auxiliaires de commandement suscités qui se distinguent par un absentéisme chronique et notoire au poste. Non seulement ces derniers ont reconnu leur incapacité à supporter la pression inhérente à leurs fonctions, mais ils se sont également érigés en instigateurs de troubles en apposant leurs cachets et signatures au bas d’une correspondance à caractère incitatif, visant à semer la révolte et à colporter de faux témoignages.
Étant donné la gravité des actes posés par eux, lesquels ont gravement failli à leur mission de conciliateurs et de garants de la paix dans leurs communautés, provoquant ainsi des répercussions négatives dans les villages environnants, tels que Nzinga, et soucieux du rétablissement de la sérénité et de l’ordre dans la région, il était donc du devoir du préfet de la Doutsila, en vertu des pouvoirs et attributions à lui conférés, de procéder à la suspension des émoluments du deuxième trimestre de ces derniers, en lieu et place d’une suspension. Il faut dire que sur ce coup, les deux chefs de village ont bénéficié des largesses de leur supérieur hiérarchique.
Ensuite, s’agissant de la secrétaire de la préfecture de Mabanda, les allégations de limogeage et de népotisme sont totalement dénuées de fondement. Il est possible de s’enquérir de la situation réelle en prenant contact avec cette dernière en poste actuellement à ladite préfecture. Son contact téléphonique, disponible auprès des bureaux administratifs locaux, permet de vérifier qu’aucun changement de personnel ni aucune procédure irrégulière n’a eu lieu. Les accusations de favoritisme se trouvent ainsi démenties par les faits et ne reflètent en aucun cas la réalité de la gestion de la préfecture.
Il importe de se fonder sur des sources fiables et des documents officiels afin de prévenir la diffusion de rumeurs et de malentendus susceptibles de porter atteinte à l’honorabilité des personnes concernées. La préfecture de la Doutsila demeure résolument engagée à conduire ses activités dans la plus grande transparence et dans le strict respect des normes établies.