Par Stive Roméo Makanga
C’est en présence du Directeur général des établissements et prestations de santé (DGEPS), et sur instructions de Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, le ministre de la santé et des affaires sociales, que Patrice Ontina, le secrétaire général du ministère éponyme, pan santé, a procédé à la cérémonie de clôture du séminaire qui a porté sur la régulation du fonctionnement des établissements sanitaires, d’une part, et de l’atelier relatif au renforcement des capacités des Médecins-chefs et des gestionnaires des Centres de santé de la Région sanitaire Libreville-Owendo, d’autre part.
Une rencontre qui a permis à l’émissaire de Dr. Guy Patrick Obiang Ndong de présenter tout le sens et l’intérêt des acquis reçus: «l’amélioration de l’offre et la qualité des soins ainsi qu’une prise en
charge optimale des patients, passent par la maitrise de ces aspects. Nous voulons des centres de santé performants dirigés par des Médecins Chefs efficaces et responsables à même d’animer, de diriger et de piloter les établissements dont ils ont la charge», a-t-il relevé, se voulant fidèle dans la transcription des recommandations reçues de sa hiérarchie.
L’atelier, qui s’est entre autre articulé autour de l’amélioration de la gouvernance des structures de santé de proximité, répond à l’impératif du Plan d’accélération et de la transformation (PAT), tel que modelé par le chef de l’État.
La DGEPS, qui a chapeauté ces rencontres, a vu une forte implication des médecins-chefs, ainsi que leurs gestionnaires respectifs.
Gouvernance et management hospitalier, gestion des médicaments et autres produits de santé (MAPS), l’information hospitalier, la gestion des ressources humaines et celles des équipements biomédicaux, sont entre autres contenus notionnels revisités de fond en comble au cours de l’atelier.
S’exprimant à ce propos, Alice-Bertille Bikissa Nembe, directeur général des établissements et prestations de santé, n’a pas manqué d’expliciter à son tour, la perspective poursuivie pendant ces moments.
Il s’est donc agit, de son point de vue, de la redynamisation des structures de premier niveau. Un objectif qui, si atteint, aurait pour effet concomitant le désengorgement des formations sanitaires de référence telles que les centres hospitaliers universitaires.
“Au regard du positionnement des Centres de Santé dans la pyramide sanitaire de notre pays, renforcer les capacités des managers de ces établissements de proximité revient à améliorer le fonctionnement desdites structures et partant, la qualité de l’accueil et de la prise en charge médicale offerts aux populations”, s’est-elle exprimée.
Il est à noter que le Centre de santé est une structure sanitaire publique civile de niveau primaire chargé d’assurer un minimum de prestations de base de médecine, de pédiatrie et d’obstétrique en matière de diagnostic, de traitement et de prévention des maladies.