Par Stive Roméo Makanga
C’est la nouvelle disposition de la loi n°041/2020. Désormais, tout gabonais, candidat à une élection politique a l’obligation de procéder à une déclaration de ses biens, au risque de voir son dossier de candidature rejeté par le Centre gabonais des élections (CGE).
“Tout candidat à une élection politique doit verser au dossier de candidature un récépissé de déclaration de biens en cours de validité.
Le rejet de son dossier de candidature est automatiquement prononcé si le récépissé n’est pas joint au dossier”, a déclaré Nestor Mbou, président de la Commission nationale de la lutte contre la Corruption et l’Enrichissement Illicite (CNLCEI).
Cette nouvelle loi, établie le 22 mars 2021, modifie certaines dispositions de la loi n° 002/2003 du 07 mai 2023, instituant un régime de prévention et de répression de l’Enrichissement illicite en République Gabonaise.
Pour rendre tout ceci plausible, Nestor Mbou s’est donc entretenu mercredi 13 juillet courant au siège de l’institution, à London, dans le 4e arrondissement de Libreville, avec Moïse Bibalou, président du CGE, et Léon Ngadi, représentant du ministère de l’intérieur.
Face à cette disposition, Moïse Bibalou n’a pas lésiné : “Le rôle du Centre Gabonais des élections n’est pas de bloquer son dossier, nous le rejetons purement et simplement ; il a le loisir d’aller devant la Cour constitutionnelle en contentieux pour faire examiner son dossier à nouveau”, a-t-il précisé, se voulant clair sur la question.