C’est un nouveau coup dur pour le monde ecclésiastique. Après Ida Moulaka au Gabon, au Canada, c’est le sémillant révérend pasteur Paul Mukendi qui fait les choux gras des médias.
En effet, ce dernier devait se rendre aux autorités carcérales au plus tard vendredi à 15 h, pour y purger une peine de huit ans de prison, après avoir été condamné pour divers crimes, dont des agressions sexuelles sur une mineure.
Alors que les autorités s’attendaient à ce qu’il se présente, le révérend pasteur Paul Mukendi a pris la clé des champs.
«Le révérend Paul Mukendi est vivant et en bonne santé. Il a communiqué brièvement avec son épouse disant qu’il n’a pas fui la justice, mais qu’il a fui l’injustice dont il est victime», a écrit son ministère vendredi après-midi sur une page Facebook.
Justifiant les actes de son leader, son ministère a affirmé que le pasteur avait «respecté scrupuleusement toutes les conditions et collaboré à chacune des étapes croyant sincèrement que justice allait lui être rendue… sans résultat» et que durant cette période il n’a cessé de se défendre «pour des actes qui n’ont jamais existé».
Recherché, un mandat d’incarcération vient d’être rendu effectif, l’accusé ne s’étant pas livré aux autorités.
La Direction des poursuites criminelles et pénales (DPCP) compte bien rattraper l’indélicat, où qu’il se trouve.
La rumeur prétend que le Pasteur Mukendi se serait échappé au Congo Kinshasa, son pays natal.
Par Agnès Limori