Par Pauline Ntsame
Depuis près de quinze ans, les descendants et héritiers de feue Charlotte Anguile, veuve Antoine Ndiaye, subissent une série de persécutions orchestrées par sieur Legault, neveu par alliance de feue Delphine Essongue, veuve Fausther. Ce dernier, par des moyens qui soulèvent de sérieuses interrogations, semble défier ouvertement les décisions judiciaires et les arrangements familiaux établis en faveur de dame Marie Thérèse Ampoume, véritable héritière de la succession Essongue. Cette saga judiciaire, qui remonte à plusieurs décennies, révèle une bataille complexe autour d’un précieux patrimoine situé à l’avenue de Cointet, vieux de près de 200 ans, au cœur de laquelle se trouvent la famille Anguile et la famille Essongue.
Une succession Essongue fermée depuis quinze ans
L’origine de cette dispute trouve ses racines dans la succession de feue Delphine Essongue, une succession officiellement fermée depuis maintenant quinze ans. Cependant, malgré la clôture légale de cette affaire, sieur Legault continue d’exercer des pressions et de contester la légitimité des héritiers reconnus, en particulier Marie Thérèse Ampoume. Ce dernier semble résolu à s’accaparer des portions du patrimoine, en dépit des nombreuses décisions rendues par la justice et les arbitrages familiaux qui ont réaffirmé la position de Marie Thérèse Ampoume et des véritables héritiers de la succession Anguile.
Une expulsion injuste et des montants exorbitants
Dernièrement, sieur Legault a réussi à obtenir, par des moyens qui soulèvent des suspicions, une décision judiciaire autorisant l’expulsion des descendants de Charlotte Anguile de leur terre ancestrale, un terrain transmis depuis près de deux siècles. Cette décision inique est d’autant plus choquante qu’elle est assortie d’une condamnation financière imposante : les héritiers Anguile doivent verser près de 200 millions de francs à sieur Legault, avec une astreinte de 100 000 francs par semaine. Ce montant serait soi-disant destiné à la succession Essongue, bien que les véritables héritiers de cette succession n’en aient jamais fait la demande.
Les descendants et héritiers de Charlotte Anguile, face à cette situation, en appellent aux autorités compétentes, notamment le ministre de la Justice, garde des sceaux, ainsi que l’inspecteur général des services de la justice, pour qu’un audit rigoureux soit mené sur ce litige et que cette décision, jugée arbitraire et inique, soit annulée.
Usurpation de titre et faux testament : les origines du litige
Au cœur de cette affaire, il y a l’accusation d’usurpation de titre de propriété au détriment de Félicité Agnouret Ndiaye, fille unique de Charlotte Anguile. Selon les proches de Félicité Agnouret Ndiaye, cette dernière aurait été victime d’une machination orchestrée par feue Delphine Essongue, qui aurait produit un faux testament pour s’approprier le titre foncier de l’avenue de Cointet. À travers cette fraude, Delphine Essongue serait parvenue à obtenir des documents officiels, dont le titre foncier et d’autres pièces maîtresses du patrimoine, qu’elle aurait exploité jusqu’en 2007, année où la fraude a été mise à jour.
Les faits remontent aux années 1940, lorsque Charlotte Anguile, vieillissante, confia à sa nièce par alliance, Delphine Essongue, les documents relatifs à son terrain, en attendant le retour de sa petite-fille Félicité Agnouret Ndiaye, alors absente. Cependant, ces documents ne furent jamais restitués à leur légitime propriétaire, Félicité Agnouret Ndiaye, même après le décès de Charlotte Anguile. Ce n’est qu’après plusieurs relances auprès de Delphine Essongue que Félicité Agnouret Ndiaye reçut, en 1979, une attestation de cession de la totalité du patrimoine familial.
Une découverte tardive de la fraude
C’est seulement en 2007, soit 17 ans après le décès de Félicité Agnouret Ndiaye, que ses descendants découvrent l’étendue de l’usurpation dont leur mère et grand-mère avait été victime. Parmi les documents découverts figurait une décision datant du 7 janvier 1943, qui confirmait la légitimité de Félicité Agnouret Ndiaye en tant qu’héritière. Cependant, cette reconnaissance officielle n’avait jamais été portée à la connaissance de la principale intéressée, tandis que Delphine Essongue avait continué à percevoir les revenus issus du terrain pendant plusieurs décennies.
La médiation familiale et la fin du conflit avec les véritables héritiers Essongue
Malgré cette longue bataille judiciaire et les manœuvres de sieur Legault, il est important de souligner que les véritables héritiers de feue Delphine Essongue, à savoir dame Marie Thérèse Ampoume et sieur Michel Tchoreret Messani, ont toujours cherché à régler ce litige de manière pacifique et équitable. À la demande de la famille Essongue, une médiation familiale avait été initiée.
Cette médiation, fruit de plusieurs années de négociations et de discussions, avait permis de trouver un accord satisfaisant pour les deux parties, mettant ainsi fin à près de 60 ans de conflit. Il est donc d’autant plus incompréhensible que sieur Legault, dont les motivations restent obscures, persiste à vouloir contester cet accord familial et à persécuter les héritiers légitimes de Charlotte Anguile.
Une interpellation des autorités
Face à cette situation intolérable, les descendants de Charlotte Anguile se tournent aujourd’hui vers les autorités judiciaires et administratives du pays pour obtenir justice. Ils demandent un audit complet de ce dossier, afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances dans lesquelles sieur Legault a pu obtenir cette décision d’expulsion, qui va à l’encontre des droits des véritables héritiers. Ils espèrent également que les autorités prendront des mesures pour faire annuler cette décision inique et rétablir la vérité juridique et historique autour du patrimoine familial.
In fine, cette affaire met en avant une fois de plus les dangers des litiges successoraux mal résolus et les risques d’usurpation de biens lorsque des mécanismes judiciaires et familiaux sont contournés. Les héritiers de feue Charlotte Anguile, soutenus par les véritables héritiers Essongue, ne cherchent aujourd’hui qu’à faire respecter leurs droits légitimes, après des décennies de souffrance et de spoliation. Il est désormais temps que justice soit rendue pour que ces familles puissent enfin tourner la page sur ce douloureux chapitre de leur histoire.