Par Stive Roméo Makanga
Dans une atmosphère plutôt conviviale, le Centre des libéraux réformateurs (CLR) a tenu, samedi 16 avril courant à Libreville, un congrès extraordinaire placé sous le sceau de la consolidation des statuts.
Pour Jean Boniface Asselé, le fondateur de cette grande famille politique avec des représentants sur l’échiquier national, il était opportun de ramener la sérénité dans les troupes, après les soubresauts connus il y a peu.
Après la désignation d’un bureau pour conduire les travaux en commission, il résulte que le retour aux textes statutaires du 3 juin 2012 a été entériné, de même que la suppression du conseil politique et la direction générale, la modification entre autres des articles 30 ; 37 ; 38 ; 40 et 45 des statuts du CLR.
Fait majeur de cette rencontre, les radiations de Nicole Asselé et de Désiré Tapoyo.
“Je n’ai aucun problème particulier avec ma fille, mais elle m’embête. Elle m’empêche de respirer. Papa par ci, papa par là, bisou par ci, bisou par là”, a laissé entendre Jean Boniface Asselé.
Des changements importants, voulus par l’ensemble des militants de cette formation politique de la majorité présidentielle, qui aspiraient à un véritable renouveau.
Corroborant toutes les décisions prises à l’unanimité, les coordinations provinciales du parti ont donné leurs motions de soutien à Jean Boniface Asselé, le président du CLR.
Il s’agit entre autre des coordinations provinciales de l’Estuaire, du Haut-Ogooué, du Moyen-Ogooué, de la Ngounié, de la Nyanga, de l’Ogooué Ivindo, de l’Ogooué Lolo et du Woleu-Ntem.
Au terme de cette grande messe politique, le président du CLR a procédé à l’installation de 4 vice-présidents, 2 représentants personnels du président, un secrétaire général et ses 3 adjoints, ainsi que 13 secrétaires nationaux.
Une cérémonie riche en symboles, qui marquera, à coups sûr, les esprits des cadres et des militants des céléristes.