Par Stive Roméo Makanga
Sous une liesse populaire, l’amphithéâtre de l’École normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET) a servi de cadre, samedi 22 octobre courant, à la matérialisation d’une convention dite républicaine et patriotique pour la préservation de la paix sociale au Gabon.
Une organisation fignolée après plusieurs étapes de consultations préalables par State Consulting group, section Afrique, cabinet international d’études et d’analyses politiques représenté par Rodrigue Maïssa Nkomah.
Au menu, des discours consécutifs des présidents des comités de pilotage, de l’organisation, du scientifique; en plus des motions de soutien des jeunes, des femmes et des communautés religieuses, toutes articulées autour de la préservation de la paix, considérée à juste titre comme un important substrat du développement.
“Oui, rien ne vaut la paix. Rien ne peut se faire sans la paix. Elle (la paix) doit être préservée par tous les moyens”, a déclaré Rodrigue Maïssa Nkomah.
Une thèse corroborée par Bonaventure Nzigou Mamfoumbi, président du comité de pilotage de l’événement, décrivant la volonté soutenue de la plateforme dont il fait partie, de conjurer avec impétuosité “la haine, le tribalisme, le repli identitaire “.
Et par André Binet, président de l’Alliance chrétienne du Gabon : “Nous devons toujours retrouver le chemin de la paix, et de la cohésion nationale “.
Simon Adolph Evouna, président du comité scientifique, qui s’est fait le devoir de livrer la substance des documents à parapher, ce après fédération autour des piédestaux constitutifs d’une parfaite préservation de la paix, du vivre ensemble, de l’État de droit; partis politiques de l’opposition et de la majorité, société civile, confessions religieuses, associations et ONG(s) ont procédé tour à tour à la signature d’une pétition et d’une charte illustratives de cette ambition.
Des documents remis à Alain Simplice Boungoueres, président d’honneur et parrain de l’événement, qui a promis transmettre au président de la République le rapport des travaux.