Par Stive Roméo Makanga
La vie de “star” est loin d’être un fleuve tranquille…visiblement. Alors que les révélations sur sa liaison avec Melchissedeck Obiang Nzue, très connu par Melchi Obiang, semblaient disparues des esprits, il faut croire que non. Les audios de l’artiste Gospel et du très célèbre réalisateur gabonais continuent de résonner dans les esprits. C’est ce fait, principalement, qui a conduit de nombreux internautes à se livrer à du “Ida bashing” sur les réseaux sociaux.
Les images illustrant la participation du pasteur-Chantre Ida Moulaka à la cérémonie des “Étoiles du Gabon” a fait monter la colère des internautes, qui n’ont pas hésité à se répandre en propos injurieux.
Noire de colère, la fille de l’archevêque Moulacka a immédiatement saisi une unité de police, aux fins de porter plainte contre ses “agresseurs” des réseaux sociaux.
Selon une source digne de foi, ce sont dix compatriotes qui ont été interpellés. Le motif: avoir trop dit sur la vie de l’artiste Gospel, et tenu plus spécifiquement des propos diffamatoires et injurieux.
Mais après que ces contradicteurs aient passé quelques heures en cellule, l’interprète de “Nzembi me yebi” est revenu sur sa décision, retirant d’emblée sa plainte.
Une attitude qui a davantage suscité la colère des internautes. Pour beaucoup, Ida Moulacka est enclin à l’emportement, et que cette action nuira encore plus à sa réputation.
Être un artiste, un homme ou une femme public, c’est aussi accepter la contradiction, de même que les excès de quelques un.
Porter systématiquement plainte contre plus d’une dizaine de personnes qui épanchent leurs frustrations sur les réseaux sociaux, est pour la chanteuse Gospel, une énorme tâche qui vient une fois de plus ternir sa réputation, déjà fortement déglinguée.
QUID DE LA FEMME DE DIEU?
Selon toute révélation, Ida Moulacka exerce, en dehors de sa carrière d’artiste, un ministère de Pasteur à l’église Betsaïda, dirigée d’une main de fer par son paternel. Et, conformément aux textes bibliques, il y est enseigné la maîtrise de soi (un fruit de l’esprit), ou encore le pardon. Des notions essentielles, que cette dernière aurait visiblement eu beaucoup de mal à mettre en pratique.
Ce qui conduit à une interrogation : Ida Moulacka est-elle encore une chrétienne de conviction, ou simplement de façade, parce que trop emportée par le “monde”? Difficile à dire.
En outre, ce qui est certain, c’est qu’ils sont désormais nombreux à en douter.
UNE VIE DE STAR SUPPOSE LES ATTAQUES MULTIFORMES
Supposons qu’Ida Moulacka ait été une artiste Nigériane, et donc vivant dans un pays avec une population de plus de 200 millions d’habitants. Aurait-elle traqué 100.000 internautes qui l’auraient “agressé”? C’est moins probable.
On imagine mal un Davido ou une Chidinma faire enfermer des internautes qui se seraient répandus en injures sur l’un d’eux.
D’ailleurs, pas plus tard qu’il y a quelque temps, alors que le premier perdait son fils, noyé dans la piscine de la résidence, les internautes affirmaient qu’il s’agissait plutôt d’un sacrifice humain.
Cette thèse, très répandue au Nigeria, aurait pu convaincre Davido d’avoir recours aux agents de forces de l’ordre, histoire de faire enfermer les défenseurs de ces allégations. Que nenni !
Comme quoi, les artistes gabonais peuvent se permettre de faire la chasse à l’homme sur les réseaux sociaux, mobiliser une unité de police payée par le contribuable, et donc les ressources de l’État.
