Par E.L
Les Panthères du Gabon entament la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations, sous un climat morose, caractérisé par les cas d’indiscipline, des primes et de Coronavirus.
Nous l’avons déjà relevé et certains n’ont pas cru en notre analyse, au terme de ce qu’il convient d’appeler “Affaire Ibrahim Ndong” et nous avons attiré l’attention de l’opinion publique sur la rigueur tardive et à géométrie variable. A quelques heures du coup d’envoi de cette compétition, les nouvelles en provenance de la tanière nous donnent raison. Les cas d’indiscipline sont signalés, notamment de la part du capitaine Pierre Emerik Aubameyang et de Mario Lemina, surpris dans une boîte de nuit alors qu’ils se trouvaient en mise au vert, à Dubaï.
Et comme si la guigne avait choisi hélas, le camp du Gabon, voilà que les joueurs gabonais décident de boycotter la mise au vert ou du moins, le match contre le Burkina Faso et les séances d’entraînements pour une question de primes.
Au-delà de leurs carences sur le terrain, voilà que les Gabonais, joueurs et dirigeants s’illustrent négativement dans les couloirs. Face au silence du sélectionneur Patrice Neveu et au manque d’accords sur le montant des primes avec les dirigeants, la nature a voulu rétablir l’ordre et surtout la justice, les deux joueurs “bringueurs”, sont déclarés positifs à la covid-19. Et l’épisode des primes se poursuit.
Pourquoi ne pas éviter le ridicule à tout un peuple qui pensait oublier la galère causée par le Coronavirus et ses variants ? c’est la question que se posent aujourd’hui les observateurs du football gabonais et continental ?
