Rocambolesque. Alors que le chef de l’État n’a de cesse d’appeler les populations à la vaccination pour “retrouver une vie normale”, ceux qui ont fait le choix de suivre ces consignes s’en trouvent au plus mal.
Pour cause: dans de nombreux établissements de Libreville, le masque est plutôt présenté comme le moyen le plus fiable pour se préserver contre une éventuelle contamination.
Le cas de Trans’Urb, transport en commun qui ne prête aucune attention à la carte de vaccination.
“Je me suis retrouvé bloqué à Awendje. J’avais besoin de prendre le ngori, comme on dit chez nous. À ma grande surprise, lorsque j’ai présenté ma carte de vaccination au contrôleur, ce dernier m’a expliqué qu’elle n’était pas valable à bord et que seul le masque comptait. Je tombais des nues. Je lui ai répondu que de tous les passagers, j’étais le plus protégé et que ce n’était pas de ma faute si certains ne suivent pas les instructions du chef de l’État” témoigne Anderson, un compatriote.
Approchés par nos équipes, les contrôleurs de Trans’Urb ont dit se conformer aux instructions reçues de la hiérarchie.
Une histoire de fous.
Par Agnès Limori