Par Pauline Ntsame
Par une correspondance à la Cour constitutionnelle, Geoffroy Foumboula Libeka et Jean Valentin Leyama, qui n’ont du reste aucun mandat politique, ont réussi un magistral tour de passe-passe : freiner la puissance publique dans l’exécution d’un arrêté profondément inique.
Si la Cour constitutionnelle, qui a fait l’objet de la saisine dispose de 4 semaines pour se prononcer, et si le gouvernement quant à lui ne manquera pas d’argument pour appuyer sa perspective, il reste que pour leur, Rose Christiane Ossouka Raponda et les siens ont été mis K.O.
En témoigne encore une correspondance de Lambert Noël, le ministre de l’intérieur, au Commandant en chef des forces de police nationale, qui a dû se résoudre.
“En attendant la décision de la haute juridiction, l’application de l’arrêté querellé est suspendue sur toute l’étendue du territoire” peut-on y lire.
Ainsi, policiers et gendarmes devront baisser d’un ton leurs procédures de verbalisation, déjà fortement décriées par les populations, principales victimes de ces abus.
Et, conséquemment, jusqu’au 15 janvier prochain, Lambert Noël Matha et ses hommes sont dans la ligne de mire du Copil citoyen, lequel n’hésitera pas à l’arrêter, si fait constaté de zèle.
Le ministre de l’intérieur et ses hommes devra donc bien se tenir.