Par Stive Roméo Makanga
Face aux cas d’alertes inhérents aux enlèvements et crimes dits rituels largement ventilés sur les réseaux sociaux ces dernières semaines, Rodrigue Maïssa Nkoma, le président de l’association “Les soldats de la paix” a tenu un point de presse mercredi 26 avril courant, à Montagne Sainte, dans le 3e arrondissement de Libreville.
Après présentation de ses vives condoléances à la famille de la jeune compatriote retrouvée morte dans des conditions équivoques dans la ville de Moanda, le leader des “Soldats de la paix” a fait l’apologie du concept défendu par sa plateforme associative, et qu’il considère comme un acquis absolu, une valeur constitutive du vivre-ensemble.
Rappelant les évènements malheureux du passé, ceux ayant occasionné la mort après lynchage par les populations d’un jeune compatriote à l’entours d’un établissement scolaire, Rodrigue Maïssa Nkoma a appelé à la vigilance, à la prudence, non sans mettre en garde les récupérateurs politiques.
Pour ce dernier, il est entendu que le sujet dit des crimes rituels aiguise les passions, en plus de constituer une sorte de mantra pour les politiques, souvent en quête de brèches, d’objets de débat.
Rodrigue Maïssa Nkoma s’est donc voulu incisif, lui dont le propos sur les questions d’ordre socio-politique s’est toujours voulu sans équivoque.