Très pointilleux dans son analyse du climat social et politique, le principal leader du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) s’est longuement étendu sur le crise qui prévaut dans l’Éducation. Un propos critique, fortement relayé sur les réseaux sociaux. Le contenu ci-dessous publié in extenso.
Professeur agrégé en sciences économiques, Président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité(RPM).
Le monde de l’éducation est à nouveau plongé dans une crise profonde, et les cris d’une jeunesse abandonnée ne laissent pas insensible le parent et l’enseignant de carrière que je suis.
Le gouvernement avait pourtant fait le constat d’un système éducatif défaillant ayant aboutit à la tenu des états généraux de l’éducation et de la forma tion en 2010 dont l’ambition était de solutionner les problèmes de l’école gabonaise. Pourtant toutes les projections issues de ces états généraux n’ont pas connu d’exécution.
Face à la situation devenue gravissime, le Gouvernement feint d’ignorer les revendications justes et légitimes des enseignants, qui sont pour l’éssentiel des engagements pris par lui-même.
Je déplore cette fuite en avant et j’appelle le Gouvernement à se ressaisir afin de trouver des solutions idoines. Les ménaces et autres ne sauraient être une solution appropriée à la sortie de crise.
Je soutiens les enseignants dans leurs quêtes de meilleures conditions de travail et d’existence, c’est tout à fait compréhensible et justifié.
Par ailleurs, je conseille aux parents d’élèves et aux enfants la vigilance pour ne prendre aucun risque dans cette période trouble.
Chacun, en son âme et conscience, doit prendre conscience de l’importance de la crise que traverse le secteur de l’éducation et j’invite l’ensemble des acteurs à retrouver la table des négociations pour sortir l’école gabonaise de la léthargie dans laquelle elle se trouve aujourd’hui. Et ce, parce que je crois fermement que l’éducation est l’un des piliers du développement.
Alexandre Barro Chambrier