Par la Rédaction
Alors que les fidèles catholiques célèbrent la descente de l’Esprit Saint, des milliers d’habitants de la résidence les Bougainvilliers demeurent dans l’attente d’une réponse à leurs appels de détresse lancés depuis février dernier. Malgré leurs cris ignorés par les autorités compétentes, dont les responsables du CTRI, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le chef du Gouvernement, ainsi que les Ministres de l’Économie et de l’Habitat, ces résidents se retrouvent confrontés à une situation critique.
Autrefois stigmatisés pour des impayés de loyers s’élevant à plus de 2 milliards de dettes, ces habitants sont aujourd’hui sollicités pour fournir leurs reçus de paiement afin d’effectuer une conciliation de compte. Cette démarche soulève des interrogations sur le timing de cette demande, qui aurait pu être initiée avant les déclarations publiques accusatrices.
En outre, la problématique de la consommation d’eau à la cadmieurie demeure sans solution, malgré les dénonciations effectuées il y a plus de 3 mois et l’expertise réalisée par un cabinet agréé. Les infiltrations d’eau, les dégradations des infrastructures et les risques pour la vie des habitants persistent, tout en mettant en péril leur sécurité au quotidien.
Malgré les séances de travail engagées par le nouveau directeur général de la CDC avec le comité Bougainvilliers & Transition, les assignations à comparaître pour expulsions et paiement de dommages et intérêts demeurent en d’actualité.
Les sommes réclamées sont jugées exorbitantes par les résidents. Ce qui soulève des inquiétudes quant à une possible injustice et à une nouvelle forme d’escroquerie.
La situation des habitants des Bougainvilliers reste précaire, et leur avenir incertain face à ces menaces d’expulsions et aux problèmes structurels non résolus. Une vigilance accrue est nécessaire pour garantir que la justice soit rendue équitablement et que les droits de ces résidents soient respectés. L’affaire des Bougainvilliers demeure à suivre, dans l’attente de solutions justes et durables pour ces habitants en détresse.