Par Stive Roméo Makanga
Annoncée le lundi 4 juillet dernier devant la presse nationale, la Croisade de guérisons et de Délivrances, un programme fignolé par le révérend Alphonse Nguimba, du Ministère dénommé Centre d’Adoration Hermon, s’est ouvert jeudi 7, comme prévu.
Il a été question, au cours de cette première journée, de se focaliser sur “La puissance du sang de Jésus”, thématique cruciale dont le révérend Alphonse Nguimba s’est fait le devoir de développer.
Pour le ministre du culte, tout en exprimant sa gratitude à la providence pour la mobilisation, il était question de poursuivre des objectifs précis.
S’appuyant sur des bases scripturaires, il s’est agi plus explicitement de faire la démonstration que le “salut” est un “don” de Dieu et non la résultante d’un effort quelconque. “Nous avons été sauvés par imputation. C’est une déclaration de Dieu qui fait de nous des gens sauvés. Nous ne sommes pas sauvés parce que nous avons fait quelque chose. La seule chose que nous avons faite c’est que nous avons cru que Jésus est le sacrifice parfait qui nous permet d’être sauvé”, a-t-il tablé, se voulant sans équivoque.
Dans cet ordre d’idée, le leader du Centre d’Adoration Hermon s’est prêté à une série de démonstrations, toutes référencées: “par nos efforts, nos capacités, que ce soient nos religions, nos rites, notre moralité, nous ne pouvons pas atteindre le salut. C’est pourquoi les gens sont frustrés, ils sont comme complexés. Les gens parfois viennent à l’église puis disparaissent. Ils ne se sentent pas dignes de prier, parce qu’ils savent que dans le quotidien, il y a beaucoup de choses qui ne glorifient pas Dieu et qu’ils continuent de faire. Et ça c’est parce qu’ils se confient à leur intelligence, à leurs capacités personnelles”.
Puis, le révérend Alphonse Nguimba s’est employé à démontrer le caractère insidieux de l’usage des symboles et pratiques du judaïsme dans la foi chrétienne. Ce qu’il récuse avec vive énergie: “La deuxième chose que j’ai voulu présenter c’est le fait qu’il ne faut pas que les chrétiens tombent dans le piège du judaïsme. A un moment donné, on voit dans beaucoup d’églises un fort taux de pratiques de culte propre au judaïsme”, a-t-il fait observer. Soulignant que : “Tout ça à l’air d’être spirituel. Le problème c’est que quand on veut prendre des aspects du culte judaïque, mais il faut prendre tout. Or, si eux-mêmes n’ont pas pu être à la hauteur de respecter, ce n’est pas nous qui sommes d’origine païenne qui allons respecter cela”.
Le révérend Alphonse Nguimba s’est voulu formel: “Si on est chrétien, restons chrétiens. N’essayons pas d’alourdir le christianisme avec des pratiques pour lesquelles les premiers à les pratiquer n’ont pas été à la hauteur. Sinon Dieu n’allait pas créer la deuxième alliance.”
Pour terminer, l’homme de Dieu a souhaité préciser à son auditoire que “quand on accepte Jésus, il pardonne nos péchés passés, présents et futurs”.
Cela dit, il apparaît vital pour les “enfants de Dieu” de se “rappeler cela, parce que chaque fois qu’on va se mettre en colère, qu’on va poser un acte qui ne glorifie pas Dieu, le diable aura tendance à nous accuser, à créer le remord, à créer une mauvaise conscience. Ce qui fait que lorsqu’on vient à l’église, on est lourd. On a l’impression que Dieu est fâché après nous”.
Pour le leader du Centre d’Adoration Hermon, la réalité est toute autre: “la Bible nous dit que c’est par grâce que nous sommes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu”.
Des axes importants, que le révérend Alphonse Nguimba a tenu à développer.
Dans sa perspective, il a poursuivi vendredi 8 juillet, axant son propos sur la guérison, la délivrance et la prophétie.
“Nous invitons les populations à être là le vendredi. C’est le samedi que nous allons faire la prière pour la nation, en faveur des populations, des autorités et en faveur de la paix”, a-t-il relevé.
Faisant le point de la première journée, ce sont au total 25 personnes qui se sont “données au Seigneur”, et donc décidés de marcher dans la foi chrétienne.