Par la Rédaction
Bien avant la médecine moderne, existait déjà celle dite traditionnelle.
Au Gabon, plus précisément à l’intérieur du pays, plus de 80% des personnes font d’abord recours à cette science ancestrale et naturelle avant la médecine moderne.
Les statistiques de l’organisation mondiale de la santé (OMS) , révèlent que le secteur fait ses preuves et est beaucoup plus sollicité par les uns et les autres.
Malgré tout ceci, les praticiens de ce secteur attendent toujours la reconnaissance officielle de la médecine traditionnelle par les pouvoirs publics. D’où le plaidoyer que fait à l’endroit du Président de la transition et les deux chambres du parlement de la transition, le docteur Clark O’Brien Ondias Okouma, tradi-praticien exerçant à Franceville dans la province du haut Ogooué.
Il faut dire que cet art médical s’est construit durant des siècles autour de la diversité culturelle du pays et de la richesse de la faune et de la flore.
Pour le docteur Clark O’Brien Ondias Okouma, spécialisé sur le traitement des maladies liées à la peau, tel que les plaies incurables, les fusils nocturnes, le diabète et bien d’autres maladies qu’ont qualifient des noirs, <<la médecine traditionnelle est une médecine alternative et complémentaire à la médecine allopathie>>.
Pour le commun des gabonais, la médecine traditionnelle est souvent la seule option face à des structures de santé qui sont géographiquement mal réparties, et qui fonctionnent assez mal.
On se souviendra du décès d’un notable dans la province de l’Ogooué-Lolo, victime d’une Ernie, par manque de structure de santé moderne dans son village. Il trouvera la mort en cours de route transporté sur tipoye par quelques braves hommes de son village.
Où, que dire de cette enseignante qui perdra sa fille par une morsure de serpent, dans la même province.
Des cas très tristes qu’on pouvait éviter si le secteur de la médecine traditionnelle travaillait de concert avec le ministère de la santé publique et des affaires sociales, relève le docteur Clark O’Brien Ondias Okouma.
Formé depuis 2012 par le docteur Paul Okouma du CENARES, notre compatriote, promoteur du cabinet médical thérapeutique “Ondias Okouma”, interpelle le gouvernement et le parlement de la transition afin qu’ils puissent jeter un regard particulier sur la question de l’organisation du secteur de la médecine traditionnelle, et souhaite vivement par la même occasion que ce dossier soit inscrit au programme de la prochaine consultation nationale.