Par Pauline Ntsame
C’est une véritable catastrophe, dirait-on. Nonobstant l’énorme cumul de dette porté aujourd’hui à 7000 milliards de francs CFA, soit 70% du Produit intérieur brut (PIB), le gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda prévoit de s’enfoncer davantage par un emprunt de 47 milliards auprès de la Banque africaine de développement (BAD), et de la Banque des états de l’Afrique centrale (BDEAC).
Un emprunt qui devrait, à en croire le ministre de tutelle, fortement relancer l’économie gabonaise. Un projet adopté le vendredi 17 décembre dernier à la faveur du conseil des ministres présidé par Ali Bongo Ondimba, en présentiel.
Cet appui budgétaire sollicité par les plus hautes autorités devra préalablement passer, comme l’exige la procédure d’usage, devant les deux chambres du parlement pour adoption.
Puis, la somme acquise auprès des institutions financières internationales devrait servir au programme d’appui aux réformes économiques (PARE), laquelle couvre la période 2021-2022, d’une part, et du financement partiel de la stratégie de riposte contre la Covid-19, d’autre part.
Outre ces quelques éléments, le ministre de l’économie et de la relance n’a pas donné le détail exact des opérations qui procéderont de cette nouvelle dette.