Par Joseph Mundruma
Alors qu’il sillonne depuis quelques années déjà l’ensemble du pays, avec cette détermination d’appeler les populations à se tenir prêt pour l’alternance, à l’issue du scrutin présidentiel de 2023 auquel il se porte candidat, Alexandre Barro Chambrier est manifestement en proie aux boycott de ses adversaires, ou du moins de leurs partisans.
Le cas de sa rencontre du dimanche 23 juillet courant à Franceville, dans le Haut-Ogooué, où des individus scandant “Ali, président”, ont fait inopportunément irruption dans l’enceinte de la propriété réservée à cet effet, empêchant le bon déroulement du programme, tel que prévu par le comité d’organisation du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM).
Sur le direct largement partagé sur les réseaux sociaux, plateformes de démultiplication de l’information, on y voit les partisans d’Alexandre Barro Chambrier, très nombreux et fortement courroucés de cette intrusion, répondre à leurs perturbateurs par des “Chambrier, président”.
Dominés, les partisans d’Ali Bongo Ondimba ont dû recourir aux pierres, jetées sur Alexandre Barro Chambrier et les siens, à l’intention d’empêcher la poursuite du meeting, tenue pourtant dans une concession privée.
“Le Haut-Ogooué n’appartient à personne, chacun est libre d’y venir et de parler aux populations”, a dénoncé un riverain, offusqué par ces méthodes agressives et anti-républicaines.
“Ces jeunes ont été envoyés par le PDG, il n’y a aucun doute. Et c’est vraiment regrettable”, a précisé un autre, dans le même état.
Sur Facebook, les populations, très nombreuses à suivre le direct sur la page officielle du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), n’ont pas hésité de condamner cette attitude sauvage, et s’indigner de ces pratiques peu reluisantes, pour l’image de la province du Haut-Ogooué.
“Si c’est ce genre de manœuvres que les nouveaux maîtres du PDG tiennent à promouvoir, alors-là, c’est pitoyable !”, se sont indignés plus d’un.
Pour rappel, en août 2021, Alexandre Barro Chambrier (ABC) avait été la cible de quelques délinquants à Okondja, dans la Sébé-Brikolo. Des évènements malheureux, qui avaient été imputés à Mathias Otounga Ossibadjouo, l’ancien ministre de la décentralisation.
Nonobstant ces méthodes dignes de l’âge de pierre, Alexandre Barro Chambrier et les siens se disent déterminés à poursuivre leur périple à travers le Gabon, et à raviver l’espoir des populations, aujourd’hui épuisées par les tortures morales et autres abus de tout genre.