Par Stive Roméo Makanga
Depuis plus d’un mois, la production de passeports est au point mort. Si les agents de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) évoquent des problèmes informatiques, les usagers, quant à eux, ont les nerfs désormais à vif.
“Depuis plusieurs semaines je n’arrive pas à faire renouveler mon passeport”, témoigne un compatriote, agacé par toutes ces facéties, avant de poursuivre: “Le plus curieux dans cette affaire, c’est qu’ils continuent d’encaisser l’argent des gens, sans que ces derniers n’entrent en possession de leur outil”.
Une situation complexe, qui modifie de façon considérable les programmes de ceux qui, menant d’autres activités hors du ciel gabonais, se retrouvent désormais dans le plus grand des désarrois.
“Ils nous ont dit que le problème est lié aux machines, à la technologie utilisée par leurs services. Manifestement, ils sont bloqués depuis un mois, c’est trop”, rapporte notre source.
Selon des révélations d’un agent du CEDOC, les informaticiens de leur institution ne seraient pas en mesure de résoudre la problématique, d’où le blocus.
Problème de compétences? Sans aucun doute.
De fait, toute la question est désormais celle de savoir sous quel système est édité les passeports gabonais et pourquoi les principaux responsables de cette entité de l’État ne prévoient pas des stages de perfectionnement aux informaticiens, toute chose qui leur permettrait pourtant une prise en main professionnelle de l’outil.
En attendant, de nombreux compatriotes restent toujours bloqués sur le sol gabonais, y compris ceux devant procéder aux contrôles médicaux à l’extérieur du pays.
Formidable!
