Par Joseph Mundruma
Sous la bannière de l’association “Ditasse”, les enfants de la province de la Nyanga ont récemment célébré un moment empreint d’émotion et de conviction lors d’une cérémonie inaugurale à la Chambre de Commerce de Libreville. Cette initiative, portée par des valeurs de solidarité et de détermination, vise à insuffler un nouvel élan au développement de la région.
Dans son allocution, la présidente de Ditasse a exposé avec passion les motivations derrière la création de cette plateforme associative, mettant en avant l’importance de l’amour propre et de l’unité pour surmonter les défis socio-économiques qui persistent dans la Nyanga. Elle a en outre souligné les obstacles tels que le chômage endémique et le manque d’infrastructures de base, appelant à une action collective pour y remédier.”Ditasse”, nom inspiré de la langue Ipunu, incarne la pensée et la réflexion nécessaires pour aborder les problèmes de la région. L’association s’est fixé pour objectif de mobiliser les ressources et les expériences de ses membres pour contribuer au développement économique de la province.
Pour sa part, le secrétaire général de Ditasse a renchéri sur ces propos en soulignant les réalités socio-économiques préoccupantes de la Nyanga, mettant en lumière le désespoir qui touche de nombreuses communautés en raison du manque d’opportunités d’emploi et d’investissement.
Les membres de Ditasse quant à eux se sont engagés à être des agents de changement actifs, proposant des initiatives concrètes telles que l’amélioration des conditions de travail des femmes dans le secteur de la pêche et la création d’opportunités d’emploi pour les jeunes diplômés.
En clair, Ditasse appelle à la mobilisation générale, et invite la population de la Nyanga à unir ses forces pour bâtir un avenir meilleur. Pour les responsables, le progrès de la région dépend de l’engagement et de la coopération de tous, et non pas uniquement des autorités. Par leur détermination et leur action, les membres de Ditasse incarnent désormais le moteur du changement et de la progression de la Nyanga vers un avenir plus prometteur.