Métaphysiquement et politiquement, la loyauté a toujours tenu le haut du firmament. C’est un fait.
Partant de cet axiome et, prenant à témoin l’ensemble des éléments ayant eu libre cours cette dernière décennie, sinon un peu plus, il ne serait pas fallacieux d’affirmer qu’ils ne sont pas nombreux dans le gotha politique gabonais à cultiver la loyauté comme vertu. Ça aussi c’est un fait.
Si l’on peut avec une certaine aisance citer quelques grandes familles dont la constance du positionnement et de l’engagement politique forcent le respect, à raison, nous pourrions aussi adjoindre à la Pléiade les Mboumbou Miyakou, dont Edgard Anicet, héritier d’Antoine de Padoue, travaille à rendre plus solide encore la suprématie du parti démocratique gabonais (PDG) (au pouvoir), dans la Nyanga, province dans laquelle leur leadership est unanimement reconnu.
Là-bas, les Mboumbou Miyakou sont considérés comme de vrais pédégistes, contrairement à certains fils et filles de cette province jugée très frondeuse, et dans laquelle trouver un fidèle d’Ali Bongo Ondimba est devenu rarissime.
De l’avis de quelques politologues, même les pédégistes de cette partie du pays seraient des opposants dans l’âme. C’est dire.
Mais in situ et de visu, n’importe lequel des gabonais, pour autant qu’il soit sincère, peut témoigner de l’effectivité d’une certaine perspective visant l’amélioration des conditions de vie des populations à Ndindi, petite localité dont les Mboumbou Miyakou sont originaires.
Les réalisations foisonnent, les actions ponctuelles se comptent par milliers. Les instructions d’Ali Bongo Ondimba, le chef de l’État, sont traduites dans le détail près.
De père en fils, la volonté de faire du Parti démocratique gabonais une formation de référence dans toute la Nyanga, est loin de s’atrophier.
De l’avis du proche entourage, les Mboumbou Miyakou font parti de ces rares familles irréprochables estampillées PDG, et dont l’investissement pour le parti ne souffre d’aucun équivoque.
Les faits corroborent adéquatement cette thèse.
Au parti comme au gouvernement, Edgard Anicet, l’héritier des Mboumbou Miyakou pèse lourd dans la consultation.
À Libreville, les observations convergent. L’actuel ministre d’État à la Communication et à l’économie numérique est apprécié pour sa pondération, son juste jugement et sa forte expérience politique.
Tout semble naturellement lui fleurir entre les mains.
L’octroi de l’aide à la presse à tous les médias indépendants demandeurs en 2020, la prise en compte de la presse privée dans la stratégie de communication du gouvernement dans sa lutte contre la pandémie née du Coronavirus constituent, toute tergiversations tues, les exemples les plus significatifs.
Il faut préciser qu’Edgard Anicet Mboumbou Miyakou ne cache pas l’ambition qui est la sienne de s’investir dans les missions que le chef de l’État veut bien lui confier, avec pour optique d’apporter au sein des institutions dont il a la charge, des solutions concrètes.
Au ministère de l’Intérieur et de la décentralisation, puis à la justice, les preuves du passage du membre du gouvernement sont indélébiles.
Loin de toutes polémiques, à en croire son proche entourage, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou entend poursuivre la dynamique: un investissement total au parti et à son distingué camarade président, pour le bien-être des populations.
Stive Roméo Makanga