Par Agnès Limori
Prévue pour ce 29 août 2022, la rentrée administrative pour le compte de l’année académique 2022-2023, a bel et bien été effective lundi courant. Comme annoncé par le ministère de l’éducation nationale, dans un calendrier publié en juillet dernier, les différentes administrations ont ouvert les portes.
À l’école publique d’Okala, les inscriptions et réinscriptions ont débuté, même si timidement. “C’est maintenant qu’il faut commencer. Après, il y aura trop de monde et souvent les places sont très limitées”, a déclaré Marie Françoise, parent d’élève et soucieuse de terminer avec cet impératif.
“C’est souvent timide au début, mais après, d’ici deux à trois jours, tout cet espace sera noir de monde”, a confié Jean Claude, parent d’élève, qui tenait coûte que coûte lui aussi inscrire au plus tôt son fils admis en 4e année (CM1).
À Martine Oulabou, l’un des plus grands centres d’accueil de Libreville, l’administration a aussi ouvert ses portes. Objectif : honorer le calendrier dressé par la tutelle, d’autant que la rentrée des classes, elle, est fixée pour le lundi 5 septembre prochain. Pas de quoi faire patienter les parents d’élèves désireux de remplir très tôt les formalités.
Cette entame est consécutive à la rencontre tenue entre Camélia Ntoutoume Leclercq, ministre de tutelle, et les différents partenaires sociaux, il y a encore quelques jours.
Le membre du gouvernement, qui avait devisé avec ses interlocuteurs, avait souhaité une reprise des cours non entachée par des grèves incessantes, qui ont souvent plombé ce secteur essentiel.
“Ce que le ministre a fait aujourd’hui, c’était interpeller les partenaires sociaux que nous sommes afin que nous puissions réfléchir ensemble pour une rentrée scolaire apaisée”, avait alors déclaré Alfred Désiré Engone, le délégué général de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation, Conasysed, au sortir de la rencontre.
Gageons que cette nouvelle année académique ne soit pas elle aussi parasitée par les mouvements d’humeurs, devenus redondants, et qui ont très souvent causé du tort aussi bien aux élèves qu’à leurs parents.