Par Stive Roméo Makanga
Dans la perspective d’un cycle de conférences de presse hebdomadaire débuté jeudi 6 juillet courant, l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) a, par les voix de Jo Dioumy Moubassango, Ferdinand Demba, Suzanne Mazana-Mayimba et Paskhal Nkoulou, ses portes-paroles, évoqué entre autres sujets la question inhérente aux scrutins généraux de cette année.
Pour ces derniers, stipulant les cas d’absence d’imprimés de fiches de candidature, de déclaration sur l’honneur, “dont la distribution se fait au compte-gouttes, quand elles existent”, ont préconisé un report des scrutins.
“Cette carence à elle seule, devrait entraîner le report des élections pour tenir compte, à la fois, de la nécessité d’une participation la plus large possible, et de la volonté de transparence et d’apaisement voulue par tous les acteurs politiques “, ont-ils indiqué.
Pour ces derniers, le Centre gabonais des élections (CGE) ne saurait imposer “un chronogramme aussi rigoureux, sans s’y être préparé, conformément à la loi”.
Une profusion de manquements que l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) a assuré avoir fait constater par un huissier de justice, dont le procès verbal répertorié sous le numéro 3734/2022-2023, certifie avoir interrogé, pour se rassurer, de nombreuses sources à la “Cité de la Démocratie”.
Face à ces constatations, qui sont évidemment loin de réjouir les portes-paroles de l’UDIS et partant, l’ensemble des acteurs politiques ayant fait les mêmes observations, une interrogation leur a semblé dès lors évidente : “Cela est-il fait à dessein?”. Nul ne saurait répondre avec exactitude.
Cependant, la date butoire de dépôt de dossiers, fixée au mardi 11 juillet, et celle des scrutins présidentielle, locaux et législatives, décidée pour le 26 août, ne semblent pas arranger le microcosme politique gabonais, excepté le Parti Démocratique Gabonais (PDG).
Élections générales 2023: l’UDIS préconise un report, au regard des manquements constatés
Article Précédent