Par Joseph Mundruma
Après son étape de Mouila, Alexandre Barro Chambrier (ABC) a échangé, mercredi 16 août courant, avec les populations de Libreville, plus précisément celles du Stade de la Nation, à Belle-Vue 2, dans le 3e arrondissement de Libreville.
Il s’est agi pour le candidat du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) à la présidentielle imminente, de situer le contexte de quelques grands axes de son projet politique pour le Gabon, d’une part; et de garantir ses auditeurs sur les dispositions prises pour arriver à une alternance au sommet de l’État, d’autre part.
“Nous obtiendrons l’alternance lors des prochaines élections présidentielles car, comme le dit notre hymne national, le jour sublime monte”, a-t-il estimé, rassurant les populations quant à l’imminence d’une alternance au sommet de l’État.
“Si vous me faites confiance au soir du 26 août, je vais radicalement changer le mode de gouvernance de notre pays, car le problème du Gabon provient de la mauvaise gestion. Je vais mettre un terme aux détournements de deniers publics”, a martelé Alexandre Barro Chambrier, non sans indiquer qu’une fois élu au sommet de l’État, il consacrerait un investissement soutenu dans les secteurs prioritaires comme la santé, la formation et l’Éducation.
Désireux de changer radicalement le mode de gouvernance actuel, ABC a déclaré devoir tout remettre à plat. Limiter le mandat présidentiel à deux, et défaire la fonction de président de la République, à celle de chef du Conseil supérieur de la Magistrature. Une incongruité qui ne passe pas à ses yeux.
Se voulant rassurant sur le processus électoral, le président du RPM, en plus d’inviter ses compatriotes aux urnes le 26 août prochain, s’est quelque peu penché sur les propos nauséabonds versés sur les réseaux sociaux par ses contempteurs.
“Mon métier, c’est celui d’enseigner l’Économie. Même maintenant, je travaille pour des gouvernements, en Afrique. Alors ils racontent des histoires, Barro ceci, Barro cela. Pourquoi ont-ils peur? Le match ne fait que commencer”, a-t-il soutenu, revenant sur ses consultations internationales en matière d’Économie, son domaine de prédilection.
“Nous approchons vers la fin de cette affaire-là”, a-t-il déclaré.
Et: “Ils pensent que ce qu’ils ont fait en 2018, pour tricher. Ils pensent qu’on leur laissera tricher tout le temps”.
“Ils disent comme toujours “on a verrouillé, on a la fraude”, mais ils ne savent pas ce qu’on leur réserve. Nous allons déverrouiller cette fraude là”, a-t-il déclaré, sous un tonnerre d’applaudissements.
