Par Joseph Mundruma
Citant Hervé Patrick Opiangah le 13 juillet dernier à la faveur de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire, Jo Dioumy Moubassango, l’un des porte-parole de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS) a déclaré, s’exprimant sur la question de l’emploi pour les gabonais, devenu fortement problématique : « Le Gabon est un pays de souffrance collective, mais de jouissance individuelle ».
Pour le porte-parole de l’UDIS (et traduisant à cet effet la pensée d’Hervé Patrick Opiangah), l’emploi demeure à ce jour la préoccupation majeure des gabonais, aujourd’hui fortement précarisés. « l’UDIS déplore la fragilité sociale dans laquelle se trouve, aujourd’hui, une frange importante de la population gabonaise, parce que sans emploi bien qu’étant diplômés pour certains, parce que sans emploi pour l’avoir perdu, pour d’autres, parce que faisant face à un emploi précaire, qui ne respecte nullement le revenu minimum mensuel (RMM) fixé à 150.000 FCFA en République Gabonaise » a déclaré Jo Dioumy Moubassango.
Pour l’UDIS, la conséquence immédiate chez les jeunes et moins jeunes se traduit par une flagrante exposition aux vices, « tels que la consommation de drogues, la prostitution ; le grand banditisme ». Une situation manifestement complexe, qui convainc la formation politique précitée dans l’urgence de mise en place de stratégies capables de faire reculer le chômage.
« Il est possible de donner ou redonner de la dignité à nos compatriotes dits gabonais économiquement faibles », a-t-il signifié, précisant la possibilité d’un tel recours grâce à l’emploi.
« Les jeunes des quartiers sous intégrés communément appelés Mapanes, restent des Gabonais à part entière. Ils doivent donc être réinsérés, parce qu’ils ont toute leur place dans la société gabonaise. Comme le répète assez souvent et à juste titre le président de l’UDIS, monsieur Hervé Patrick Opiangah, « Le Gabon est un pays de souffrance collective, mais de jouissance individuelle » », a-t-il signifié.
Pour Jo Dioumy Moubassango, autant que faire se peut, l’UDIS continuera « à porter le plaidoyer du plein emploi au Gabon », considérant que leur responsabilité individuelle et collective y est engagée.