Le 16 Mai 2024, Jean François Ndongou, Président de l’Assemblée Nationale de Transition, a remis un rapport d’enquête parlementaire au Premier Ministre Chef du gouvernement de Transition, Raymond Ndong Sima. Ce dernier, apprend-on de sources concordantes, révèlerait des pratiques préjudiciables au patrimoine gabonais au sein du FGIS et de la SNBG.
Pour ce qui est de la seconde organisation, l’enquête parlementaire aurait révélé des irrégularités dans la privatisation de la Société nationale du bois du Gabon, et pointé des erreurs de procédures et un processus non conforme aux normes requises. Toute chose qu’a démentie cette entité dans un communiqué dont notre Rédaction a obtenu copie.
Autre anomalie, les parlementaires ont souligné l’importance du respect du Code du travail pour le paiement des indemnités aux anciens employés.
Concernant la vente de la SNBG à Gabon Special Economic Zone (GSEZ), les parlementaires ont recommandé des poursuites judiciaires aux fins d’établir les responsabilités, au motif que le processus de privatisation aurait été tronqué.
La question que l’on est en droit de se poser est celle de savoir : si poursuites judiciaires il y a, qui l’Etat gabonais poursuivra-t-il, sachant que le processus de privatisation a été conduit par le Ministre de l’Economie de l’époque, qui s’en est référé au premier ministre, et qui lui a reçu instruction du président de la République de l’époque ?
Si tant est qu’on veuille aller dans cette perspective, il faudra alors croire que le Gabon a résolument, par le truchement du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), décidé de renoncer à ses précédentes convictions, celles de ne pas faire de chasse aux sorcières. Dans ce cas de figure, les nombreux appels formulés sur l’absolu nécessité de mettre en place une commission vérité, justice et réconciliation durant le Dialogue Nationale Inclusif, achevé au mois d’avril dernier, trouve son sens.
En effet, pourquoi poursuivre les uns et pas les autres ? Si l’on va du principe que le grand retard de développement accusé par le Gabon est le fait de certains compatriotes, alors jugeons-les tous. Convoquons tout le monde à la barre et faisons tomber la République !
Le rapport des parlementaires envers GSEZ est un procès biaisé et profondément partial, lorsqu’on sait le déclin financier qu’endurait la SNBG peu avant sa liquidation.
Malgré son rôle dans la création d’emplois et la lutte contre le chômage au Gabon, GSEZ se retrouve en plein cœur d’un procès nauséabond, qui pourrait définitivement abaisser l’image du pays à l’international, en ces temps de Transition.
Quelle est l’approche des députés de la transition ? Préserver un climat favorable aux investissements au Gabon ou le saper définitivement ?
Enfin, quel compatriote vise-t-on réellement ? GSEZ ne serait-il pas qu’un prétexte pour ouvrir une boîte de Pandore ? L’avenir nous le dira.
1 Commentaire
Manque de professionnalisme vous défendez votre client en terme pub , GEZ a droit a une réponse et elle l’a fait vous êtes très mal placé pour faire des commentaires sur ce sujet , il y a bien eu des manquements dans la procédure nous connaissons tous la relation que les dirigeants de ce groupe avait avec la corruption. Ils vous payent bien pour faire ” 3 articles sur le sujet dommage vous discréditez votre journal