Par Stive Roméo Makanga
C’est en présence de Plusieurs officiels dont le ministre de l’Emploi, de la Fonction Publique et du Travail; d’un représentant de l’ambassadeur du Japon au Gabon, de l’édile du 5e arrondissement de Libreville ainsi que de quelques partenaires tels l’AGASA, l’OPRAG, la COREP et bien d’autres, que Pascal Houangni Ambouroue, ministre de la pêche et de l’Économie maritime, a procédé lundi 23 janvier courant, au lancement officiel du programme de formation des entrepreneurs spécialisés dans la transformation des produits de pêche, au Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville (CAPAL). Une formation qui vise l’insertion professionnelle de quelque 2000 jeunes compatriotes.
Sitôt arrivé au ministère de la pêche et de l’Économie maritime, Pascal Houangni Ambouroue, tout nettement revigoré, entend jouer sa partition à la matérialisation du Plan d’accélération et de la transformation (PAT), tel que voulu par le président de la République.
Mettant le pied à l’étrier, le membre du gouvernement a procédé ce lundi au lancement officiel du programme de formation des entrepreneurs spécialisés dans la transformation des produits de pêche (écaillage de poissons), d’une part; et à l’ouverture du Corridor de pêche, d’autre part.
Dans cette perspective, le collaborateur d’Alain Claude Bilie By Nze, s’exprimant sur le premier axe de l’événement, a reprécisé le vœu d’Ali Bongo Ondimba : “(…) réfléchir à un dispositif qui permettra aux gabonaises et gabonais, méritants et volontaires, de devenir indépendant financièrement et de s’épanouir pleinement”.
Aussi, l’érection d’un dispositif multisectoriel capable de démultiplier de cent mille le nombre de compatriotes engagés dans l’auto emploi semble constituer l’objectif des plus hautes autorités, et tout spécialement celui du président de la République.
C’est fort de la diversité des niches de croissance économique dont regorge tout spécialement le secteur halieutique que Pascal Houangni Ambourouet a élaboré une sorte de PAT d’urgence du secteur pêche, centré sur cinq principaux piédestaux.
D’abord, un état des lieux du secteur. Ensuite, le corpus juridique. Enfin, les partenariats Public-privé. Sans omettre une articulation particulière autour de la formation et de l’investissement.
En serviteur avisé de l’État, Pascal Houangni Ambouroue milite pour une optimisation générale des projets soutenus par son département ministériel, le renforcement du cadre institutionnel et réglementaire du secteur pêche, la consolidation de la coopération avec ses différents partenaires, la professionnalisation des gabonais aux métiers marins pêcheurs et transformateurs des produits de pêche; et l’implémentation d’une industrialisation du secteur halieutique.
En adéquation avec cette ambition clairement affichée, le membre du gouvernement a, à partir de l’activité du jour au Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville (CAPAL), procédé au lancement d’une formation qui devrait toucher entre 1200 et 2000 écailleurs répertoriés sur l’ensemble du pays.
Outre ce volet, Pascal Houangni Ambourouet compte également avec les appuis d’ASCOMA et de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), faire enrôler auprès de ces organismes, les bénéficiaires de la formation initiée par ses soins.
Et, dans l’optique de rendre accessibles les zones de pêche artisanale, le membre du gouvernement a annoncé l’ouverture officielle du corridor récemment fermé : “(…) la problématique du déficit de poisson sur le marché domestique m’amène à vous annoncer la réouverture officielle du corridor de pêche dans l’Estuaire du Kolo”. Une décision soutenue par “l’interdiction des zones de débarquements non identifiées”.
Des espaces qui, de l’avis de Pascal Houangni Ambourouet, font l’objet “d’un trafic illicite, au détriment des centres de pêche, de plus en plus vidés de leur matière première”. Une situation souvent responsable de la flambée de la mercuriale.