Par Stive Roméo Makanga
Dans l’optique de faire le point au gouvernement gabonais des conclusions des travaux d’élaboration de la stratégie d’élimination des épidémies de fièvre jaune au Gabon, les représentants résidents de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Fonds des nations Unies pour l’enfance (UNICEF), représenté par son Spécialiste en survie et développement des enfants, ont été conviés par Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, le lundi 4 juillet dernier.
Présidée par le membre du gouvernement, en présence de sa déléguée, Justine Libimbi épouse Mihindou, la séance de travail avec la mission conjointe OMS-UNICEF a longuement épilogué sur la stratégie susmentionnée, laquelle prend appui sur la stratégie mondiale pour l’élimination de fièvre jaune (EYE), formulée avec les autorités de l’Institut d’épidémiologie et de lutte contre les endémies (IELE).
Des impératifs poursuivis dans la perspective d’une reconsidération du plan triennal 2018-2021, avec en prime la mise en effectivité de la stratégie d’éradication de la fièvre jaune au Gabon.
Aussi, toutes les discussions ont convergé vers l’érection de mécanismes de mobilisation de ressources, d’une part, et de l’assistance technique, d’autre part, aux fins d’accompagner le Gabon vers un processus de campagne préventive d’envergure contre la fièvre jaune.
Partenaires essentiels dans cette initiative au bénéfice des populations, où qu’elles soient, l’OMS et l’UNICEF, contributeurs permanents à l’amélioration de la santé des gabonais, ont reçu de Dr Guy Patrick Obiang Ndong, tous les remerciements du gouvernement.
Pour Dr Guy Patrick Obiang Ndong, il est essentiel d’entreprendre une campagne nationale de vaccination, de même qu’une mobilisation sans conteste des ressources qui permettraient de satisfaire les attentes des plus hautes autorités.
Outre cet aspect, il est aussi apparu évident au membre du gouvernement l’idée d’un renforcement de la surveillance aux frontières, en plus d’une intensification de l’engagement communautaire dans tout le pays.
Pour précision, le protocole sanitaire tel que pensé par l’OMS, est établi de façon que la détection d’un seul cas de fièvre jaune dans le pays constitue déjà une épidémie. Et donc, le vaccin dont il dispose, celui inscrit dans le Règlement sanitaire international (RSI), peut se prêter à propos.