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EST-CE D’UNE TERREUR ET D’UNE DICTATURE MILITAIRE QUE NOUS VOULIONS POUR NOTRE PAYS ?

Par Kongossanews

Le consensus existe : le Pays va mal. Dès lors, il ne serait pas juste de stigmatiser les uns pour satisfaire les autres du moment qu’il en est de même de tous les autres secteurs et que même si personne ne veut y aller, la solution est là pour tous : participation à tous les citoyens aux futures échéances électorales.

En effet,
sous couvert de rétablir l’ordre et le retour à l’ordre constitutionnel, à leurs yeux, perturbés il est vrai et, dans une certaine mesure, par des pratiques politiques et de gouvernance dominées par la fraude, l’impunité, les détournements, les manipulations des textes et instrumentalisation de la justice, la junte a pris le pouvoir par la force et installée un régime de transition militaire. Celui-ci a été fondé sur une charte à géométrie variable quant à  la durée et l’éligibilité des acteurs militaires notamment et leurs affidés civils.

Depuis bientôt 10 mois que cela dure, le gabon est passé de république à transition avec pour corollaire la restriction des droits fondamentaux au nom d’un régime exceptionnel pourtant encadré par la Charte de la transition et à la Constitution du 26 mars 1991. Les putschistes cherchent a rallongé de un an(1) la «durée » de la transition et rendre son général de chef désormais éligible à tous les scrutins. Le Gabon est sur le même chemin après un «dialogue national » télécommandé et téléguidé par des notables au service des putschistes, pour dire et faire dire au peuple gabonais le général-président, méritant devrait pouvoir rempiler. Sans compter que le chef militaire du quinté de général de division, gagnera cette élection sans aucun adversaire politique réduisant la démocratie à la seule volonté d’un putschiste devenu homme-dieu par accident. Le putschiste sans doute imite, ces camarades putschistes du Mali, Niger, Burkina-Faso, etc….

Le porte-parole du CTRI laisse entendre que la fin de la transition ne sera pas pour 2025 car en cas de force majeure le calendrier pourra être réaménager à la volonté de l’homme-dieu. Pendant ce temps,il est désormais interdit aux grandes gueules de l’espace public de ne plus l’ouvrir ainsi que bien d’autres : STOP ICI C’EST LE NOUVEAU GABON ! Dites moi : Quel est le régime «démocratique» qui se serait permis d’agir ainsi sans que le peuple ne descende dans la rue pour occuper tous les espaces.

Est-ce de cette pratique politique que les Gabonais_es, ont voulu ?
Que dire de l’organisation des élections par le ministère de l’intérieur qui, lui-même est juge et partie ?
Que dire de la prestation de serment des gouverneurs et référés préfectoraux ?
Que dire de l’exclusion des binationaux dans le futur nouveau Gabon éphémère ?

NB : le képi reste le képi. Il servira mieux et partout sauf à la tête de l’État.
En clair, quand on fait des promesses et qu’à l’échéance, des comptes ne sont pas demandés, on finit par croire que personne ne les avait entendues et que, donc, on peut en refaire. C’est là que Chirac surgit et déclare que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.
JOVANNY MOUBAGNA ,étudiant en Master recherche droit public à l’Université Omar Bongo (UOB)

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