Par Stive Roméo Makanga
Jugeant infondées les publications de la presse locale sur l’exploitation de la carrière de Bakamba, dans le Haut-Ogooué, lesquelles opposaient SGPT-Mines et l’entité chinoise SinoHydro, Elvis Ossindji, le ministre des Mines et de la Géologie, a reçu les principaux responsables des deux entités vendredi 24 mars courant.
Selon un communiqué de l’institution suscitée et dont notre Rédaction a obtenu copie, “Après analyse du dossier auprès des services compétents”, le membre du gouvernement a assuré les deux opérateurs qu’il n’y avait aujourd’hui “aucune superposition de permis d’exploitation entre SGPT-Mines et SinoHydro”.
Mieux, “aucun retrait de permis d’exploitation de la carrière de Bakamba par SGPT-Mines n’a été effectué, aucune visite de contrôle n’a été effectuée sous l’impulsion du Ministère des Mines et de la Géologie”.
En outre, l’institution que dirige Elvis Ossindji a assuré de ce que le traitement et l’examen de la correspondance adressée le 17 mars dernier par l’opérateur SGPT-Mines était bien entamé, et que celle-ci devrait nécessiter une visite de contrôle.
Si Sinohydro et SGPT-Mines ont battu en brèche les informations diffusées par la presse gabonaise ces récents jours, Elvis Ossindji a quant à lui rappelé la teneur de la Norme 2019 de l’ITIE, laquelle promeut les substrats de traçabilité, de transparence et de bonne gouvernance. Toute volonté soutenue dans la politique du « Minier Responsable », dynamique promue par son département ministériel.
Pour précision, le “minier responsable” nourrit une ambition admirable, celle de créer un écosystème florissant, à forte dominance de nationaux. Une entreprise qu’Elvis Ossindji souhaite rendre possible par le renforcement des opérateurs gabonais existant, cela en “favorisant les vocations dans le secteur minier “.