Par B.N C-A
Lundi 1er novembre courant, alors que le monde célébrait la traditionnelle fête de la Toussaint, dite aussi “fête des morts”, l’heure était donc au recueillement. Étrangement, c’est ce même jour aussi, au terme de l’après-midi, que les agents des forces de police nationale, armés jusqu’aux dents, ont fait le choix d’une opération musclée.
Confortablement installés dans leur camion, le très célébrissime Iveco, encore appelé “voiture du peuple”, ces derniers, engagés dans la lutte contre l’insalubrité, opération menée par les plus hautes autorités à l’endroit des vendeurs à la sauvette et autres commerçants installés le long des trottoirs, ont fait irruption à l’échangeur de Nzeng-Ayong.
Un bras de fer s’en est suivi, comme on pouvait s’y attendre. Les commerçants têtus ont refusé de céder leurs marchandises, revendiquées par les agents des forces de l’ordre.
Observateurs des faits, les “bérets rouge” en poste au même endroit depuis le début de la crise pandémique, se sont rapprochés de leurs frères d’armes dans l’optique de demander si l’ordre était de chasser ou de saisir les marchandises des “pauvres commerçants” ? Ce qui ne va guère plaire aux policiers. D’autres questions suivront, qui vont très rapidement mettre la poudre au feu. Les coups vont commencer à voler.
Une bagarre entre “bérets rouges” et policiers va donc s’en suivre.
Bagarre au cours de laquelle les bérets rouges du camp Aïssat vont demander du renfort. chose qui sera très vite faite.
Nous savons que les policiers sont coutumiers des faits.
Des “casses générales”, souvent observées entre policiers et gendarmes, ne se comptent plus. L’on se souvient encore de cette vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, dans laquelle une policière s’acharnait sur une “gendarmette”, au prétexte que cette dernière sortirait avec son petit ami.
La police sensée être un modèle en matière de discipline et de dignité ne cesse de s’engouffrer dans la bêtise.
Il serait tant que les plus hautes autorités prennent des sanctions punitives contre ces derniers, d’une part, et revoir surtout les critères de recrutement, d’autre part.