Par Agnès Limori
Le nouveau meurtre continu de provoquer la colère des habitants de Nkembo, dans le 2e arrondissement de Libreville.
Samedi 21 janvier dernier, sur la bretelle menant à Atong-Abe, apprend-on de nos confrères du journal L’Union, un sujet de nationalité nigériane a été poignardé au niveau de la poitrine, dans un salon de coiffure.
L’auteur du meurtre, un certain Jean-Baptiste Nzoghe, qui n’a pas du tout hésité à envoyer la victime ad patres.
De sources concordantes, Jean-Baptiste Nzoghe habiterait non loin du salon de coiffure. Présenté comme une véritable menace pour le quartier, ce dernier aurait déjà été de nombreuses fois interpellé pour des agressions au couteau autant sur les membres de sa famille, que sur d’autres citoyens.
Malgré les multiples interpellations, ce dernier se serait toujours retrouvé hors des barreaux, consommant ses stupéfiants au quartier.
Ce jour-là, rapporte L’Union, Jean-Baptiste Nzoghe aurait eu un sérieux accrochage avec la victime. Après une chaude dispute, le “criminel” présumé aurait arraché des babouches que portait le Nigérian, sans plus.
L’altercation achevée, ce dernier serait tranquillement allé s’asseoir dans le salon de coiffure de son frère Nigérian. Mais c’était sans connaître la colère de Jean-Baptiste Nzoghe, qui y serait apparu, un long couteau à la main, et aurait asséné deux violents coups dans la poitrine de son adversaire.
Débandade totale dans le salon de coiffure, les petits enfants qui se faisaient coiffer médusés à la vue du sang.
Comme si de rien n’était, Jean-Baptiste Nzoghe sortira du lieu du drame, son arme à la main, avant de prendre la clé des champs, laissant sa victime se vider de son sang.
Activement recherché par les agents de forces de l’ordre et les populations, l’indélicat sera rattrapé quelques heures plus tard par des badauds. Fouetté, brutalisé, il sera remis plus tard aux forces de sécurité pour répondre de son acte.