Par Davy James
La Fédération des Collecteurs des Régies Financières ( FECOREFI), a tenu mardi 30 novembre 2021 dernier une Assemblée générale (AG).
Objectif: décider de la poursuite de la grève, du fait de l’attitude du gouvernement aux préoccupations posées.
Une grève générale illimitée, maintenue par les régies financières, laquelle ne sera levée qu’à l’issue de décisions opportunes, du reste très attendues.
Si cette décision sonne comme une radicalisation, il faut comprendre que le silence du gouvernement au préavis de grève déposé sur sa table, par ailleurs jugé méprisant, y a fortement contribué.
De fait, Sylvain Ombindha Talheywa, le porte-parole de la FECOREFI, a fait un rappel de la loi n° 18/892 du 13 mai 1993, laquelle stipule que les négociations entre les parties et conflits devraient intervenir pendant les huits (8) jours du préavis de grève.
Mais “le manque de tacte” du gouvernement a contribué à l’enlisement de tout.
Selon le porte parole de la FECOREFI, le retour aux fondamentaux consiste simplement à revoir le fichier des primes et à briser le pot commun << notre avant, c’est le fichier des primes qu’il faut nettoyer. C’est également de casser le pot commun, tout autre débat n’est que pure et simple distraction >>, a-t-il mentionné.
Outre ces aspects, il faudra également retenir que ni les recettes accidentelles, ni les recettes exceptionnelles ne sont en mesure de financer le paiement de la prime, comme l’indique le gouvernement.
Déterminée à porter haut ses revendications, nonobstant les Malgré les intimidations de sa tutelle, la FECOREFI se dit ouverte aux négociations, tout en gardant, cependant, sa lucidité quant aux préoccupations posées.