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Gabon : à l’issue du référendum, quelques figures stratégiques pressenties pour accompagner le gouvernement de la Transition

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

Le référendum constitutionnel du 16 novembre, couronné par une large victoire du « Oui », marque une étape déterminante dans le processus de transition politique initié au Gabon. Ce scrutin confère au Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) une mission capitale : composer un gouvernement inclusif, capable de répondre aux attentes populaires et de poser les fondations d’une démocratie pérenne. 

Dans cette perspective, plusieurs personnalités de premier plan, issues des sphères politique, économique et sociale, se profilent comme des figures incontournables pour accompagner la Transition. Par leur expertise et leur engagement, elles incarnent l’espoir d’une gouvernance fondée sur la compétence, la diversité et l’équité.  C’est du moins ce que nous croyons.

Jean Rémy Yama, universitaire émérite et figure emblématique du syndicalisme gabonais, demeure un fervent défenseur de la justice sociale. Son opposition au référendum, combinée à son engagement pour une gouvernance inclusive, lui confère une légitimité indéniable. Il pourrait jouer un rôle central dans la formulation de politiques éducatives et sociales, essentielles pour la stabilité nationale. 

Marcel Libama, autre pilier du mouvement syndical, complète cette perspective. Défenseur infatigable des droits des enseignants, il symbolise le lien crucial entre les autorités et les syndicats. Sa présence au prochain gouvernement pourrait contribuer à un climat social apaisé et favoriser des réformes durables et consensuelles. 

L’une de ces personnalités pourrait être Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba. Jadis très influent dans l’arène politique, il va s’en dire que BLA a cette capacité unique de rassembler des foules et de parler à ses compatriotes, en plus d’être extrêmement outillé dans son domaine de compétence. Malgré les critiques liées à son passé, sa résilience face aux épreuves personnelles (on pense au cancer colorectal contre lequel il sort peu à peu victorieux) et son charisme auprès de certaines franges de la population en font un acteur stratégique potentiel. Sa réintégration, bien que délicate, pourrait apporter une dynamique singulière à la Transition. Mais cela ne serait possible qu’avec son accord, étant donné qu’il se tient depuis des mois à l’abri des regards, entretenant le mystère sur son avenir politique.

Puis, il y a Johanna Boussamba, militante engagée pour les droits des femmes et des jeunes, incarne la volonté de renouveau. Sa capacité à mobiliser les nouvelles générations et son plaidoyer en faveur de l’égalité des genres pourraient apporter une dynamique essentielle à un gouvernement souhaitant intégrer des perspectives innovantes et inclusives. 

Sur le plan économique, Biendi Maganga Moussavou s’est toujours montré très adroit sur des dossiers complexes. Héritier d’une tradition politique immense, il pourrait s’imposer comme un pilier de la relance économique et de la réaffirmation des partenariats internationaux. 

Geoffroy Mfoumboula, très outillé en économie et en fiscalité, représente également un atout précieux. Sa connaissance des mécanismes fiscaux et administratifs en fait un acteur clé pour relever les défis économiques auxquels le Gabon est confronté, notamment la gestion des ressources publiques et la relance des investissements. 

Victor Mouang Bading, cet enseignant de philosophie très chevronné, est quant à lui reconnu pour son pragmatisme et sa capacité à proposer des solutions concrètes aux problématiques structurelles. Son implication au sein du prochain gouvernement pourrait contribuer à la mise en œuvre de réformes économiques ambitieuses. 

Et il y a aussi Jean Gaspard Ntoutoum Ayi, économiste de renom, allie expertise technique et vision stratégique. Sa rigueur et son expérience dans la gestion des finances publiques en font un candidat sérieux pour accompagner les réformes structurelles nécessaires. 

Claudine Ayo, même si sénatrice de la Transition, est connue pour son engagement dans la promotion des droits sociaux et pourrait renforcer la dimension humaine des politiques publiques. Sa sensibilité aux questions de justice sociale et de protection des populations vulnérables s’inscrit dans une démarche résolument inclusive. 

Il faut dire que la Transition offre une occasion unique de refonder la gouvernance gabonaise en s’appuyant sur des profils diversifiés et complémentaires. Les personnalités évoquées, par leurs compétences et leur engagement, pourraient constituer un socle solide pour relever les défis économiques, sociaux et politiques qui se posent au Gabon. 

En mettant en avant une équipe dirigée par la compétence et l’intégrité, le CTRI a l’opportunité de restaurer la confiance des populations et de poser les jalons d’un avenir démocratique et prospère. La constitution d’un gouvernement inclusif, où se mêlent technocrates, militants et experts, sera décisive pour transformer les aspirations de la population en réformes concrètes et durables.

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