Selon l’article 5 du décret n°401/MICLDSI du 08 Mai 2008, le cabinet du maire de certaines communes dont la masse globale des ressources est supérieure à 5 millions de francs devrait être composé comme suit : un directeur de Cabinet, un chef de Cabinet, 10 conseillers, 5 chargés de missions et 5 attachés de cabinet. Ce qui est loin d’être le cas au regard de la récente nomination par Christine Mba Ndutume épse Mihindou de son cabinet.
En effet, le nouvel édile de la commune de Libreville a procédé récemment à la nomination de son cabinet, selon l’arrêté pris le 3 août courant, en violation des dispositions du décret suscité.
D’après une source proche du dossier, cette nomination serait entachée de couacs au regard du nombre explosif de chargés d’étude nommés en lieu et place des chargés de mission. Idem pour le nombre élevé de conseillers au dessus de la limite légale.
Christine Mba Ndutume épse Mihindou aurait donc volontairement violé cette disposition légale, poursuit la même source, s’exposant ainsi de fait à l’annulation pure et simple dudit arrêté lequel commence à faire jaser à la mairie de Libreville.
Pour rappel, dans son courrier n°000 199/MI/PE/CAB-G, du 19 Mai dernier, l’actuel gouverneur de la province de l’Estuaire, Marie Françoise Dikoumba avait invité le maire sortant Eugène Mba à prendre des mesures conservatoires pour des arrêtés du genre.
La loi étant applicable à tous, le nouveau maire qui bénéficierait du soutien du premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, ne saurait faire d’exception.
Affaire à suivre….
Par Pauline Ntsame