Le lundi 9 août courant, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a à nouveau tiré la sonnette d’alarme concernant le réchauffement climatique à travers son rapport. Occasion pour le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba d’interpeller l’opinion nationale et internationale à faire des efforts en matière de préservation du climat.
Le premier volet du sixième rapport du GIEC met en avant les dangers qui guettent l’humanité en matière de changement climatique. Il s’agit entre autres de réchauffement climatique, de montée des eaux, de pollution de l’air, de déforestation, de désertification et d’ inondations. Un rapport accablant qui selon les Echos devrait susciter la réaction des leaders mondiaux et des défenseurs de l’environnement.
C’est d’ailleurs, dans cette optique que le numéro 1 gabonais n’a pas manqué d’alerter sur les « risques d’emballement climatique aux conséquences incalculables pour notre planète et notre humanité . L’Afrique en particulier risque d’être frappée de plein fouet . Mais il y a un espoir. », a indiqué Ali Bongo Ondimba.
Aussi, Il a relevé que les assises de la Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP 26) qui se dérouleront du 1er au 12 novembre prochain à Glasgow en Ecosse constituent l’occasion d’un sursaut en vue de permettre aux 195 Etats que comptent actuellement le GIEC d’adopter des mesures inédites et vigoureuses . Par ailleurs, le chef de l’Etat a souligné que le Gabon prendra part à cette conférence afin d’apporter sa contribution dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Par Pauline Ntsame