Par Joseph Mundruma
Au Gabon, le foncier constitue désormais un réel problème pour l’ensemble des populations. Souvent, l’on a vu déferler sur la toile des vidéos mettant en scène des compatriotes, aux prises avec des libanais, dans de vives altercations.
Si l’on avait longtemps cru que tous les cas de litiges fonciers revêtaient ce schéma, il reste qu’avec cette nouvelle histoire, les choses doivent désormais être abordées autrement.
En effet, à Angondjé, dans la commune d’Akanda, une situation défraie la chronique. Il s’agit des “casses barrières” qui, au nom des relations entretenues dans l’appareil judiciaire gabonais, se permettent de poser des actes répréhensibles par la loi, sans craindre d’en être inquiétés.
Dimanche dernier, sur un site que revendique Olam Gabon cédé par la SNI, toujours en contentieux avec plusieurs familles gabonaise, surviendra une situation inédite. Quatre familles ayant constaté la disparition de leurs parpaings sur le site revendiqué, auraient saisi Olam Gabon dans la perspective d’être situés.
Cependant, la société susmentionnée répondra par la négative. En clair, Olam Gabon ne se reconnaît pas dans une telle barbarie, sans décision de justice portant expulsion et destruction.
Aussi, une plainte contre X a été déposée au parquet de Libreville, et une enquête préliminaire a permis d’identifier l’auteur des faits. Selon toutes révélations, il s’agirait d’un certain Dainne, en attendant l’identité complète.
Des sources concordantes affirment que l’auteur présumé des faits en a l’habitude, et qu’il serait d’ailleurs protégé par des magistrats au parquet de Libreville.
Une affaire qui fait grand bruit à Agondjè, ce d’autant qu’ici ces actes répréhensibles ne sont pas commis par un libanais, mais plutôt par un compatriote, allant jusqu’à détruire les barrières, sans documents justificatifs de son zèle.
En attendant l’aboutissement de la procédure judiciaire, les familles impactées ont d’ores et déjà promis la tenue prochaine d’une conférence de presse, et attirent également l’attention les attentions respectives du président de la République, Ali Bongo Ondimba, et du procureur de Libreville.
Nous y reviendrons…