Par Pauline Ntsame
Le commandant Jean Marc Aimée Césaire Ngandoubadi, délégué spécial en charge de la commune de Booué accompagné de Théo Mombé Essono, chef d’agence de la SEEG à Booué, ont entrepris le jeudi 18 juillet courant une visite dans certains quartiers de ladite commune. Notamment, le quartier Masuku qui, depuis plusieurs années, n’est pas alimenté en eau faute de suppresseur. Et, depuis trois semaines n’est pas alimenté en électricité, c’est-à-dire l’éclairage public suite à un court circuit ayant occasionné des brûlures sur les plateaux du bloc du compteur.
Le commandant Jean Marc Aimée Césaire Ngadoubadi, le chef d’agence, les chefs de service du conseil municipal et le représentant local du conseil de l’eau et de l’électricité ont aussi visité la nouvelle station de traitement en eau de Booué construite en 2015 par la société ÉTE. Il faut noter que celle-ci est toujours non opérationnel du fait de la non livraison des travaux pour des raisons inconnues.
Des sources d’informations sûres font ressorti que le manque de pompe de refoulement et de pompe d’immergé serait à l’origine des souffrances que subissent les populations. Ces dernières interpellent une fois de plus les autorités compétentes, en tête desquelles le général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, président du CTRI, président de la Transition, président de la République chef de l’État, sur le calvaire dont les populations de la commune de Booué sont toujours victimes depuis l’orage qui a soufflé et frappé regrettablement les maisons de ses compatriotes de cette localité deux jours avant son arrivée à Booué au cours de sa tournée républicaine. « Celui-ci a fait jusqu’à ce jour de nombreux sans abri, non indemnisés et non secourus par le gouvernement de la République, qui est également interpellé pour que des réponses idoines soient trouvées afin de soulager ces compatriotes, car nous préparons le référendum », plaide t-il. « Quels seront nos arguments demain lorsque nous irons vers ces populations en prélude à ce référendum ? », s’interroge t-il.
Une situation précaire que celle que vivent les populations de cette partie du Gabon qui ne savent plus à quel saint se vouer. Celle-ci mérite bien toute l’attention des plus hautes autorités afin que ces compatriotes puissent retrouver la paix.