Par Mélissa Bissapi
Réunis le samedi 13 avril dernier au sein de la salle de conférence du stade de l’amitié Sino-gabonaise, le président de la commission politique et particulièrement la sous-commission Régime et Institutions Politiques a tenu à faire le point. Prenait également part à cette entrevue, Monseigneur Jean-Bernard ASSEKO MVE, porte-parole du Dialogue National inclusif, le président de la grande commission politique, le professeur Noël Bertrand BOUDZANGA, le président de la sous-commission Régime et Institutions politiques, le professeur Telesphore ONDO et le rapporteur adjoint de cette sous-commission, Gérard ODZANGA.
Ce moment d’échange tant attendu par les organes de presse a été dirigé Marielle BIYOGOU, qui avait la lourde tâche de diriger les échanges. Les panélistes, majoritairement constitués de journalistes, ont pu apporter des contributions constructives lors de ce moment. Ce qui a d’ailleurs égayé les discussions.
Prenant la parole dès l’entame de ce moment, Monseigneur Jean-Bernard ASSEKO MVE, porte-parole du Dialogue National inclusif, a planté le décor en rappelant aux uns et aux autres tout ce qui s’est fait depuis le début de ce Dialogue. Il n’a pas oublié de mentionner sa satisfaction par rapport aux 38000 contributions enregistrées pour ce Dialogue, mais aussi la volonté du général de Brigade Brice Clotaire Oligui NGUEMA, qui reste soucieux du caractère inclusifs de celui-ci.
Il ressort également de ce point de presse que les contributions ont été faites quant à l’envie des gabonais de voir les régimes être séparés, notamment le présidentiel et l’exécutif, la suppression de certaines institutions qui selon les Gabonais n’ont pas joué pleinement leur rôle à savoir la cour constitutionnelle et le Senat,qui selon un plus grand nombre n’ont pas su établir une atmosphère de démocratie.
Lors de la conférence nationale de 1990, où des institutions avaient été créées pour réguler la société, pour les Gabonais, ces institutions telles que le sénat et la cour constitutionnelle, représente une charge financière importante pour l’Etat de par leur entretien et l’entretien de son personnel.
Outre ces aspects, des propositions ont été faites sur la durée du mandat présidentiel et aussi sur la séparation des pouvoirs; rendre les institutions capables de rendre des comptes sur leur fonctionnement, la clarification des pouvoirs, les Gabonais ne veulent plus l’hypocrisie institutionnelle, ôter les institutions qui sont inutiles, ont-ils énumérés.
Le problème de la charte qui régule les missions du CTRI lors de cette période de transion a aussi été l’objet de ce débat et précisément son article 15 et un certains nombre de prérogatives à savoir que si lors de cette phase de transition l’on avait occupé un certain poste, l’on se voyait interdire le droit de se présenter aux élections.